Partie III : L’application

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Introduction de la IIIème Partie:

La partie III est consacrée aux implications géographiques de l’expérience décrite dans la partie I, et de l’analyse de l’expérience de la partie II. C’est le troisième temps du vol de l’avion : l’atterrissage.

La partie I a montré la convergence de l’expérience de quelques réseaux précis dont l’action est au niveau de l’homme, de la société et des territoires. La notion d’expérience s’applique non seulement aux relations entre les hommes et les sociétés, mais aussi entre les hommes et le territoire.

Dans la partie II, il a été montré que cette convergence trouve une expression dans la pensée organique. Les réseaux considérés semblent avoir sans le savoir « une pensée organique qui s’ignore ». De la même façon, plusieurs approches géographiques ont également un mode de pensée organique (Rodrigo Vidal Rojas, Alain Reynaud, Guy Di Méo, …). Dès lors, le schème organique et le formalisme qui lui est lié, offre un vocabulaire et une schématisation communs qui permet à la fois de créer des liens et d’approfondir les thèmes traités.

Cette partie III développe les implications pour la géographie, et pour les acteurs sur les territoires.

La notion de potentialité permet de préciser la notion de région, dans deux directions : la région à l’échelle sous-continentale, qui regroupe les États, d’une échelle indicative de 8,2 millions de km2 (rayon approximatif de 400 km) et la région à l’échelle de la vie locale, nommée la « région conviviale », à l’échelle indicative de 32 000 km2 (rayon approximatif de 100 km). Ici est étudiée la région « Entre Vosges et Ardennes » qui a été au départ de la construction de l’Europe avec la CECA en 1951. Cette région souhaite devenir « une région modèle pour l’Europe »[1] et contribuer à la résolution des conflits d’autre régions transfrontalières du monde.

Les réseaux d’acteurs ont leur contribution à apporter pour faire évoluer les mentalités, et inventer de nouvelles manières d’agir et de nouveaux modes d’action.

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Note :

[1] Vision d’avenir 2020, 7ème sommet de la Grande Région, SaarLorLux, Edition Staatskanzlei du Saarland, Juin 2003, Introduction, p.1, p.7, p.21. A la page 26 est développée l’idée de créer un Centre interrégional pour la recherche scientifique et les études interculturelles dans les régions frontalières, , dont le département « Études interculturelles » pourrait « se concentrer sur les conflits culturels existant en Europe et dans le monde, et contribuer à y remédier ».

TABLE DES MATIÈRES DÉTAILLÉE
PARTIE III

Chapitre 13 : La boîte à outils de l’ingénierie territoriale : 363

13.A. Mondialisme et mondialisation : une distinction énoncée dans le Larousse 2003, et étayée par l’approche organique : 363
13.A.1. Convergences avec l’approche de Régis Debray : 368
13.A.2. Convergence avec l’approche de Pierre Calame : 372
13.B. Approfondissement de la notion de frontière et de centre avec Mircéa Eliade ; Importance pour une région conviviale 373
13.B. approche pratique des régions conviviales de l’Europe et du monde : 374
13.B.1. Frontière et centre d’une région conviviale : 377
13.B.2. Apport des notions de potentialité pure, hybride et réelle (voir le chapitre 11) à la notion géographique de puissance : 379
13.B.3. Centres et périphéries : vers une nouvelle approche des territoires qui conjugue les deux approches : 380
13.B.4. Comment éviter le piège du concret mal placé :  381
13.C. Autres notions géographiques : l’espace, le temps, la communauté, le territoire, le paysage. 382
13.D. La notion de région conviviale : 382
13.D.1. Qu’est-ce que la convivialité ? : 384
13.D.2. Le développement : de la région conviviale de William Twitchett à la société conviviale d’André Rochais et de Geneviève Vial, et à l’outil convivial proposé dans cette thèse : 387
13.D.3. Le site urbain en tant que région (W. Twitchett, 1995) : 388
13.D.4. Les cercles des activités : 390
13.D.5. Les critères de la région conviviale, suivant les dimensions humaine, sociétale et naturelle : 396
13.E. Les échelles de gouvernance : 399
13.E.1. L’émergence des régions (sous-continents et régions conviviales) comme échelles décisives de la gouvernance : 402
13.E.2. L’échelle de la région macro-écologique à l’échelle des sous-continents (8,2 Mkm2)  :  402
13.E.3. L’échelle de la région conviviale : « la ville et son territoire » :  404
13.E.4. Les cercles de référence de base :  405
13.E.5. Intérêt des cercles de référence pour les comparaisons : 410
13.E.6. Échelle de proximité de 125 km2 : 412
13.E.7. Échelles d’agglomération de 2 000 km2 :  412
13.E.8. Échelle des 32 000 km2 ; sentiment d’appartenance et responsabilité. Émergence de l’échelle « C » indicative de 32 000 km2           413
13.F. Une mise en œuvre des outils : première approche des régions conviviales du monde avec les chiffres de l’ONU et les enquêtes de l’Association Métropolis : 415
13.F.1. Comment compléter les informations journalistiques ou statistiques occultant les territoires ? :  419
13.G. Le procès whiteheadien du territoire :  422
13.H. L’Art des fondations : sortir de « la dichotomie entre urbain et rural » ; frontière et centre de référence : 425
13.H.1. Pour sortir de « la dichotomie entre rural et urbain » : les mécanismes de répartition du sol régional : 425
13.H.1.1. Sortir de la dichotomie rural/urbain » : les liens entre les notions d’organisme et d’écosystème avec la notion de société : 425
13.H.1.2. Les processus complexes de redistribution des sociétés végétales, animales et humaines sur le territoire régional ; sortir du catastrophisme de la presse mondiale : 426
13.I. La région « Entre Vosges et Ardennes », une société régionale émergente. Frontière et centre d’une nouvelle région conviviale ? : 431

Chapitre 14 : Émergence de la région conviviale « Vosges-Ardennes »; approche à l’échelle indicative des 32 000 km2 :   433

14.A. Le contexte européen : 433
14.B. Expression du « poids » des régions environnantes : 435
14.B.1. Les régions fortes environnantes :  435
14.B.1.1. Les régions conviviales de potentialité réelle : la région de Bruxelles ; la région de Nordrhein-Westphalen, la région du Baden-Wurtemberg :  441
14.B.1.2. Les régions conviviales de potentialité hybride : la région Moselle-Main, la région Bourgogne-Franche-Comté : 443
14.B.1.3. Les régions de potentialité pure : la région « Seine » (centre de référence : Paris-Chessy) , la région Nord-Picardie (centre de référence : Arras).        445
14.C. L’émergence de la région conviviale « Entre Vosges et Ardennes » :  447
14.C.1. Phase a : (ap)préhension globale de la région potentielle « Entre Vosges et Ardennes » :  448
14.C.2. Phase b : Potentialité pure : émergence d’une région :  450
14.C.3. Phase c : Potentialité hybride : une région européenne modèle :  451
14.C.4. Phase d : Choix, décisions, réalisations pour arriver à satisfaction :  465

Chapitre 15 : Implications pour les régions conviviales en France, en Europe et dans le monde            475

15.A. Implication pour d’autres régions conviviales :  477
15.B. Implications pour les régions conviviales en France :  479
15.C. Implications pour les régions conviviales en Europe :  486
15.C.1. Analyse critique des NUTS 1 suivant leur population et leur taille :  488
15.C.2. Proposition de perspective d’évolution des NUTS 1 et NUT2 dans la direction de régions conviviales : 489
15.D. Implications pour des régions conviviales dans le monde :  499
15.D.1. Terres vides et terres pleines : les discontinuités majeures du peuplement :  499
15.D.1.1. Méthodologie d’évaluation des potentialités des régions conviviales :  499
15.D.1.2. Présentation d’une pré-estimation pour le monde :  501
15.D.2. Sous-continents (échelle macro-écologique-) et régions conviviales :  506
15.D.2.1. Synthèse de l’organisation en 21 Sous-Continents :  507
15.D.2.2. Approche régionale ; environ 2100 régions conviviales :  509
15.D.2.3. Pour aller plus loin : proposition de méthodologie :  510
15.D.2.4. La Terre n’est pas saturée : 512

Chapitre 16 : Les acteurs du territoire : 513

16.A. Le géographe-urbaniste-architecte-ingénieur :  513
16.A.1. Quelques définitions du Larousse 2003 :  513
16.A.1.1. Géographe :  513
16.A.2. Urbaniste :  513
16.A.2.1. Architecte :  514
16.A.2.2. Ingénieur :  514
16.A.2.3. Différences et rapprochements :  514
16.A.3. Les liens entre les différentes approches géographiques :  516
16.A.4. Les liens entre les acteurs du territoire : élus, professionnels, usager/habitant/citoyen :  518
16.B. Apport possible au CNFPT et à l’AITF :  520
16.B.1. Spécialiste ou généraliste ? :  520
16.B.2. La boîte à outils territoriale de l’ingénieur généraliste :  521
16.B.3. Créer un comité scientifique au sein de l’AITF en lien avec le CNFPT :  522
16.B.4. Recréer un concours d’ingénieurs généralistes :  522
16.C. Apport possible à PRH :  522
16.D. Apport possible à l’association Hommes Femmes dans la Cité (H.F.C.) :  522
16.D.1. Conjuguer poésie et science ; une dimension universelle de l’outil :  523
16.D.2. Développer un outil du passage :  524
16.D.3. Contribuer au déchiffrage du système social de fondation (ou ingénierie institutionnelle) :  524
16.D.4. Apprendre à écrire des gouttes d’expérience :  524
16.D.5. Dépasser la seule dimension psycho-sociologique pour s’ouvrir au territoire :  525
16.E. Apport possible à la Fondation pour le Progrès de l’Homme (F.P.H.) :  525
16.E.1. Proposition d’un nouveau mode de pensée :  525
16.E.2. Une critique constructive de nos sources de pensée européennes (Descartes, Locke, Leibniz, Hume, Kant):  526
16.E.3. Une explication des notions du quotidien :  528
16.E.4. Le procès comme fondement scientifique des composantes de la gouvernance :  529
16.E.5. Une contribution à l’approche géographique de la FPH ; l’intégration régionale :  530
16.F. Apport possible aux Chromatiques Whiteheadiennes :  531
16.G. Apport possible à l’Université :  531
16.G.1. Unifier dans la diversité :  531
16.G.2. Une recherche transdisciplinaire :  532
16.H. Apport possible à Terre & Cité :  532
16.I. Apport possible à l’AIU :  533

Conclusion générale de la thèse :  535

Les enjeux :  536

Enjeux n°1: le procès organique, tout comme les « processus organiques de régulation » est le réel lui-même : 536
Enjeux n°2: quatre composantes principales universelles :  537
Enjeux n°3: du macro au micro :  538
Enjeux n°4: la simultanéité des quatre composantes principales :  538
Enjeux n°5: Vers un nouveau mode de pensée, organique, non dualiste, expression explicite des « processus organique de régulation »; les passages nécessaires : 539
Enjeu n°6 : l’application géographique à la région urbaine, ou région conviviale :  540

La fécondité du formalisme organique :  540

Fécondité n°1: Une « science généraliste » pour les ingénieurs territoriaux ; Recréer l’option « Généraliste » au Concours d’Ingénieurs territoriaux : 540
Fécondité n°2: Convergence des réseaux ; Liens entre les réseaux et l’Université :  541
Fécondité n°3: la voie géographique, ou « géotique » (Mission possible, p.72d) :  543
Fécondité n°4: Une base de travail pour l’association Terre & Cité :  544
Fécondité n°5: Développement de la capacité de rédiger des fiches d’expérience : déploiement de l’outil de l’association HFC (Hommes Femmes dans la Cité) :                 544
Fécondité n°6 : approfondir notre propre ontologie et notre propre cosmologie :  545