Glossaire

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Note: depuis la thèse est sorti le glossaire de Whitehead en anglais et en français, consultable à l’adresse suivante :
http://oldsite.processandfaith.org/sites/default/files/pdfs/WordBookWeb.pdf

Esquisse de Glossaire indexé

Le but du glossaire et de l’index est de faciliter les liens entre les notions, et de relier tous les termes entre eux, en regroupant l’explication sur un terme principal.

La notion principale est celle d’entité actuelle, appelée encore occasion d’expérience actuelle, occasion actuelle, ou « goutte d’expérience ». La « goutte d’expérience » est constituée de cinq moments du processus : quatre phases a, b, c, d, reliées entre elles par un vecteur d’(ap)préhension comme ab.

Le tableau ci-dessous récapitule la « démonstration » de la thèse autour de ces cinq réalités ontologiques fondamentales (a), (ab), (b), (c), (d), qui constituent les « gouttes d’expérience ». Il permet de tisser les liens entre ces cinq notions que l’on retrouve dans le quotidien ordinaire des acteurs de la transformation des territoires.

Capture d’écran 2016-04-22 à 20.32.34

Tableau des notions courantes utilisées par les acteurs de la transformation des territoires, regroupées autour des cinq réalités ontologiques fondamentales

Les termes présentés sont regroupés dans le glossaire par « tissus de sens » comme

  • la dynamique de base (interactions –relations-, valeurs, vision, objectifs, structure),
  • la dynamique politique (participation, attitudes, politique, bien commun, autorité),
  • la dynamique territoriale (pratiques, appartenance, vision, projet, gouvernance),
  • la dynamique du développement local (action, référence, finalité, objectifs, moyens et mesures),
  • la dynamique d’usager ou de citoyenneté (activité, appartenance –conviction-, finalité, bien particulier, -droits et devoirs-, engagement),
  • la dynamique d’Alliance (concertation, diagnostic, prospective, coordination),
  • les phases de la concrescence ((ap)préhension, évaluation, potentialités, proposition, détermination),
  • les catégories d’obligation (unité, identité, diversité, évaluation, réversion, transmutation, harmonie, intensité, liberté),
  • les catégories d’existence (entité actuelle, préhension, nexus, formes subjectives, objets éternels, proposition, multiplicité, contraste),
  • les acteurs (individu, sujet, acteur, personne, agent, actant), les rôles sociaux (ingénieur, architecte, géographe, urbaniste),
  • les catégories (Ultime –Création ou avancée créatrice-, cat. d’existence, d’explication, d’obligation),
  • les sociétés (héritage, émergence ou flux, filiation, transmission),

A chaque niveau d’assimilation des 5 réalités ontologiques de base devrait être réalisé un glossaire simplifié qui introduirait aux glossaires plus détaillés. Une simple esquisse d’un tel glossaire se trouve en annexe dans les textes complémentaires, à titre d’introduction à un prolongement ultérieur de la thèse. Ce texte complémentaire est une ébauche qui demandera à être simplifié pour certaines notions, complété pour d’autres. L’attention est portée ici sur les liens aux cinq réalités ontologiques fortes (a), (ab), (b), (c), (d). et sur les notions qu’il a fallu préciser explicitement au cours de la thèse. Pour les autres, un simple renvoi au texte de la thèse est proposé, comme une esquisse d’index détaillé des notions.

Les renvois sont indicatifs, et ont pu évoluer dans la mise en forme définitive. Pour un renvoi prècis, il faut consulter l’index des noms, placé en fin de thèse : pour chaque auteur sont déclinées les notions et leur localisation dans la thèse. Mais même sous forme d’esquisse, il est apparu utile de proposer ce glossaire.

ABSTRACTION 2, 8, 52, 100, 187, 210, 245, 267, 323, 341

(sens négatif voir Concret mal placé)
(sens positif voir Généralisation imaginative)

ABSTRACTION EXTENSIVE (méthode d’) 288, 322

C’est la méthode qui permet d’éviter la bifurcation de la nature. En effet, elle permet de faire le lien entre la géométrie et le monde sensible (Nicod, Russell). Elle permet de fonder une topologie non métrique (à la différence de celle d’Einstein). Un lien est ainsi établi entre le procès morphologique (la science moderne) et procès génétique (théorie quantique de l’actualisation).

ACTEUR (c) (voir Personne) 2, 169, 180, 139, 141, 144, 145, 147, 148, 149, 152, 153, 155, 315, 316

ACTANT (voir Personne)

– remplacée par la notion d’entité actuelle 280

ACTIONS  (a) 142

C’est la première réalité d’expérience de la dynamique citoyenne. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions de sensibilité, d’interaction, participation, relations, pratiques, (ap)préhension, des autres dynamiques ou du procès (voir schéma 1.X de synthèse).

ACTIVITES (a) (voir Cercles des activités)

Les activités humaines sont inclues dans les activités sociétales (politiques, économiques, culturelles, spirituelles, …), elles-mêmes inclues dans les activités naturelles. Ainsi s’emboîtent les trois principales dimensions des activités (voir le schéma des pages X & X)
– concept de base de J. Brunhes 387-388
– concept de base de W.James

ACTUALISATION (a)  (voir Concrescence)
ACTUALITÉ (voir Potentialité réelle & Passage) 2
ADÉQUATION 2

3ème critère de scientificité d’A.N. Whitehead 16

AGENT (voir Personne)

AGENCEMENT 49, 73

– spaciaux 46

ANGLE DE VUE

Terme utilisé par Rodrigo Vidal-Rojas pour la notion de visée, but subjectif, ou perspective, point de vue.

AGGLOMÉRATION

échelle indicative de 2 000 km2

AGRONOMIE BIOLOGIQUE 108
ALLIANCE (d)
AME

définition 40

ANALYSE

3, 13, 21, 29, 30, 37, 39, 41, 46, 56, 63, 68, 70, 72, 74, 82, 92, 96, 99, 101, 109, 140, 146, 152, 155, 157, 164, 173, 182, 183, 185, 191, 192, 194, 195, 207, 244, 264, 277, 280, 285, 294, 295, 300, 302, 303, 326, 327, 338, 358, 362, 366, 367, 372, 392, 523,527, 530, 531, 532, 540, 547
de l’appréhension ou préhension 194, 195, 282
– de l’expérience 24, 66, 71, 76, 164, 168, 263, 357, 418, 525, 537
– de nos évidence, du quotidien 533, 543
de la concrescence 229-240, 241
de la mondialisation 361
de la praxis 181
de potentialité 100, 115, 267, 373, 522
– de sensation 29, 78
des dynamiques 145, 154
des invariants 7, 9, 13, 27, 29, 48, 89, 95, 290
diachronique et synchronique 6, 143, 144
– génétique 1, 58, 73, 160, 173, 176, 231-232, 234, 243, 260, 263, 267, 271, 291 (structuralisme -), 294, 334 ; 368 (relation -), 163 ; 336 ; 342 ; 353, 357 ; 368 (connexité -), 375, 379
– morphologique 176, 231, 243, 246, 256 (fragments -), 267, 271, 351, 353, 375, 379
organique 11, 299
– structurale ou systémique 25
– territoriale ou spatiale 96, 112, 114, 119, 121, 137, 156, 167, 172, 245, 289, 371, 378, 279, 384-386, 396, 494, 400-402, 405, 408, 417, 420-422 (rural/urbain), 432, 442, 465, 466, 495, 501, 502, 507, 512, 514, 518

APPREHENSION (voir Préhension):

Terme très souvent utilisé pour exprimer la saisie globale d’une situation, d’un événement, dans sa dimension matérielle, conceptuelle, idéelle… Ce sens naturel est quasiment le sens technique de préhension que lui a donné Whitehead en lui enlevant le préfixe « ap ». (voir Préhension).

ARCHITECTE
ATTITUDES (ab)

C’est la deuxième réalité d’expérience de la dynamique politique. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’intuitions, valeurs, engagement, appartenance, évaluation des autres dynamiques (voir schéma 1.X de synthèse).

APPARTENANCE (ab) (voir EMERGENCE) 380, 392, 398, 406, 407, 430, 432, 444, 455, 459, 460, 462, 465, 508, 514, 534, 544

Le sentiment d’appartenance émerge des interactions entre les hommes au sein d’un peuple, en relation avec une terre. Le territoire le plus large qui suscite, permet, renforce et amplifie le sentiment d’appartenance est la région conviviale (estimée à une échelle indicative de 32 000km2)
– agglomération Moselle-Est 51, 60, 63
– et classes socio-spatiales d’Alain Reynaud 100
– et développement local 84
– vecteur entre phases a&b de la concrescence (voir Dynamique d’usagers ou de citoyenneté) 142

APPLICATION

C’est le troisième temps du « vol de l’avion ». Le deuxième temps est la généralisation imaginative et le premier temps est l’expérimentation.

APPREHENSION (voir Préhension) 11, 26, 35, 36, 111, 125, 129, 133, 161, 163, 166, 167, 191, 192-195, 202, 227

– appréhension du fragment (Vidal-Rojas) 248

APPRENTISSAGE 53

– collectif (outil FPH) 31

ARCHITECTE
ATTITUDES (ab)

vecteur entre phases a&b

AUTORITE (d)

C’est la cinquième réalité d’expérience de la dynamique politique.

AUTOCREATION 1.E.9.2. (48)
AUTORITÉ
AVANCÉE CRÉATRICE
AVENIR POSSIBLES (b)
AVENTURE
AXE DE DICHOTOMIE (voir Bifurcation, Dualisme, Dualité)

Définition
Dualisme et dualité

BIEN COMMUN (c)

C’est la deuxième réalité d’expérience de la dynamique politique. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions de moi-je, objectif, projet, proposition des autres dynamiques ou du procès (voir schéma 1.X de synthèse).

BIEN PARTICULIER (c)

BIFURCATION DE LA NATURE de la nature ou du réel (voir Concret mal placé) 40, 172, 246, 307

Elle revêt plusieurs formes. « Grosso modo, elle signifie la dichotomie du monde perçu (celui de l’apparence) et du monde « réel » symbolisé par le monde perçu » (Hélal, 1979, chV & ch II). C’est la dichotomie de la nature apparente spatio-temporelle et de la nature interprétative de la nature apparente (p. 242). Or cette dichotomie ne correspond pas à l’expérience quotidienne de chacun, où le futur est immédiatement perçu dans sa dépendance au passé. Pour Whitehead, « Tel que je le vois, le problème de la science est de déterminer la nature de ce qui est réparti dans un devenir immédiatement perçu et qui exprime comment le futur est dépendant du passé » (W, CN, p. 30-32). Il nie avec Hume (1999 (1748), 12e section, p. 263-290, notamment p.267) et Berkeley (1991 (1710)) la distinction des qualités primaires et secondaires (Hélal, 1979 p.224, W, PR 146, 326) . Elle peut prendre 3 formes (W, CN, 42-45):

distinction de l’apparence (espace-temps apparent) et de la non-apparence (espace-temps réel)

distinction des qualités premières et des qualités secondes des penseurs du XVIIème siècle,

élimination de la nature causale pour ne conserver que la nature apparente. Ici, les théories ne sont qu’une interprétation conventionnaliste.

Hélal (p.221) explique que c’est dans le problème de la bifurcation de la nature qu’éclate au grand jour le dilemme du sensoriel et du non sensoriel. D’après lui, c’est son approfondissement qui aurait poussé Whitehead à se tourner vers la métaphysique en vue d’y trouver une solution.

La difficulté sera résolue en métaphysique par l’introduction d’un mode de connaissance non empirique, l’efficacité causale – importance du corps de l’observateur – , et par l’admission franche de la connaissance abstraite comme façon légitime de saisir le réel. W fait de fréquentes allusion au sens commun.

La méthode d’abstraction extensive (W, PCN) est une contribution scientifique majeure qui a permet d’arriver à ce résultat. Elle déduit d’abord les propriétés métriques de la géométrie euclidienne. Ces propriétés métriques permettent de définir la congruence. Il devient alors possible de déduire la géométrie métrique euclidienne des 6 axiomes de congruence. C’est une fois en possession d’une géométrie métrique que l’on peut mesurer l’espace et le temps. Les deux derniers axiomes de congruence conduisent à l’établissement d’une cinétique qui correspond à la théorie de la relativité d’Einstein (avec une interprétation différente, non physique, (Hélal, p.220)).

  • – et dualisme
  • définition de la – 40sortir de la – (voir Dualité)
BIOME (voir société structurée)
BOITE A OUTIL
BUT SUBJECTIF
CITE
CHIASME

Larr. « (gr. Khiasma, croisement). 1. RHÊT. Procédé qui consiste à placer les éléments de deux groupes formant une antithèse dans l’ordre inverse de celui qui que laisse attendre la symétrie. Ex Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu. (Victor Hugo). 2. SCULPT. Dissymétrie dynamique des parties du corps, des membres d’une statue, dans la statuaire classique grecque. »

CARACTERISTIQUE DETERMINANTE :

– comme dimension d’un fragment 250

CATÉGORIE D’EXISTENCE
CATÉGORIE D’EXPLICATION
CATÉGORIE D’OBLIGATION, ou OBLIGATION CATEGORIALE
CATEGORIE ULTIME (voir Créativité)
CAUSALITE EFFICIENTE (p.38) (voir Référence Symbolique)
CERCLE DES ACTIVITES
CERCLES DES ÉCHELLES TERRITORIALES
CINQ

Il est observé une convergence d’analyse de différents auteurs et de différents réseaux de transformation de la société et des territoires autour de cinq réalités d’expérience, nommées « dimensions » par J.Degermann , « phases » par A.N.Whitehead et Patrice Braconnier, « questions » par Ph. Destatte, « réalités » par HFC,

Il s’agit de réalités d’expérience principales, et non exclusives. P.Calame nomme quatre « étapes », en analysant à part le « socle éthique » ou valeurs. La cinquième réalité est celle des valeurs. La cinquième étape est la satisfaction. Le statut des valeurs et de la « satisfaction » diffèrent suivant les auteurs ou groupes. Le schème organique rends compte de ces différences et introduit, sur la base des 5 réalités principale la catégorie ultime de la créativité, 8 catégories d’existence, 27 catégories d’explication et 9 catégories d’obligation.

Compte tenu du statut spécifique des valeurs, présentes dans toutes les réalités d’expérience, les réalités fondamentales sont au nombre de quatre. P.J Borey dans sa thèse de 2007 en a présenté une analyse très complète.
– actions (B.Vachon)
– directions (J.Degermann)
– phases (A.N. Whitehead et P.Braconier)
– réalités d’expérience (HFC)
– tomes de La Méthode (Morin) 280

CITE

COGITO (voir Passages)

COMPORTEMENT (ab)
COMMUNAUTE (voir Personne) 1, 13, 23, 29, 31, 37, 46, 112, 117, 236, 239, 312, 351, 352, 368, 373, 378, 379, 399, 449, 456, 459, 464, 508, 510, 543

– de recherche 20
– et fonctionnement 283
– et organisme 216
– État et nation
– politique internationale 359, 401, 405
définition négative (communautarisme) 45

COMPÉTITIVITÉ

– « saine compétition ») et avancée créatrice
– et coopération

COMPRÉHENSION 32, 35, 102, 108, 119, 121, 165, 166, 210, 232, 234, 241, 369, 389, 407
CONCEPT (voir Potentialité pure et Phase conceptuelle ou Préhension conceptuelle)

Le concept est une généralisation de l’expérience (James). Il semble dégagé de l’expérience, mais en fait, la validité du concept tient à la qualité des liens avec des cas concrets. Se référer à un concept sans référence à l’expérience est commettre l’erreur du concret mal placé (Wh, PR ; Marx G cité par Pomeroy, MW ; Di Méo, ES). Il est une construction rationnelle qui n’épuise pas le concret de référence, et qui doit permettre une application. Il doit répondre aux 5 critères de logique, cohérence, adéquation, applicabilité, et nécessité (W, PR, 5).

William JAMES regarde les perceptions comme originales, et les concepts comme dérivés. Il exprime en section IV que concept et perception sont consubstantiels. « J’entends par là qu’ils sont composés de la même espèce d’étoffe et qu’ils se confondent et se mélangent quand nous les utilisons ensemble. (…) La perception suscite notre pensée, et la pensée, en revanche, enrichit notre perception plus nous voyons, plus nous pensons ; et plus nous pensons, plus nous sommes à même d’apercevoir de choses dans notre expérience immédiate, plus les détails en deviennent riches de signification. » Introduction à la philosophie en 1909, chapitre 6, perception et concepts

Il exprime pour concept et sensation que « nous avons besoin d’eux ensemble de même que nous avons besoin de deux jambes pour marcher, et d’une paire de ciseaux pour couper » (p.43°). Plus loin « La signification des concepts réside toujours dans leur rapport aux objets sensibles » (p48). Il en déduit que l’utilisation des seuls concepts est inadéquate à la plénitude de la réalité qu’il s’agit de connaître, car ils déforment, laissent perdre la réalité, et rendent impossible la compréhension du courant de la vie. Il désigne … au lieu d’être une rencontre, par l’expérience. Pour comprendre les concepts, il faut s’être soi-même fatigué une fois à établir les liens avec l’expérience. Il est impossible de substituer les concepts aux relations dynamiques dont le courant de la perception est rempli.

En bref, on a besoin des deux.

la fonction conceptuelle donne l’étendue à notre connaissance, elle élargit la perception et donne la force … elle reçoit l’expérience.

Les deux sont aussi indissociables que vivre sa pensée ou penser sa vie.

La pensée organique correspond à cette définition du concept, car elle explore les catégories du sentir, et non les catégories de pensée comme Aristote ou Kant[1].

CONCERTATION (a)

Cette notion correspond dans l’approche de Patrice Braconnier à la première phase de concrescence. D’autres nomment cette phase interactions ou participation (HFC) ou appréhension (terme très souvent utilisé, de façon naturelle, quasiment dans le sens technique de préhension organique). C’est la phase de préhension (physique ou conceptuelle) de l’approche organique.

CONCRESCENCE
CONCRET (voir Entités actuelles) 7, 8, 52, 53, 71, 74, 77, 91, 111, 172, 182, 185, 189, 195, 199, 205, 208, 212, 230, 244, 258, 259, 265, 277, 280-281, 289, 320, 328, 342, 518, 527, 534, 540, 544
  • / abstrait 47
  • « être ensemble – »  48

concret mal placé

faits – (voir Préhensions) 40, 163, 206-207, 272 (tableau des faits), 282 (tableau des catégories), 310, 318, 417    

seules les Entités actuelles sont pleinement concrètes 189

CONCRET MAL PLACE (voir Bifurcation) 2, 40, 54, 110, 179, 246, 268 (- dénoncé par Berque), 300, 307, 341, 347, 377 (éviter les pièges du -), 388, 406, 523, 538
CONFRONTATION
  • – avec A. Berque 107-108, 257-260
  •  – avec B.Vachon 83-85
  • – avec Eric Dardel 105
  • – avec FPH ( La Chênaie) 86-90
  • – avec Guy Di Méo & Pascal Buléon 99
  • – avec HFC 81-82
  • – avec ISOCARP (AIU)
  • – avec Jacques de Courson 101
  • – avec l’AITF 106
  • – avec P.Braconnier 96-98
  • – avec P.Destatte & Marie-Claude Malhomme
  • – avec Pierre Sansot 104
  • – avec PRH 78-80
  • – avec R.Vidal Rojas 100
  • – avec William Twitchett 91-92
CONJONCTION (voir Être-ensemble) 41
CONSCIENCE (ab)
  • l’interprétation (vecteur entre b&c) 89
  • de choix (vecteur entre c&d) 89
  • de perception (vecteur entre a&b) 89
CONSTRUCTIVISME (Voir Expériencialisme)

Le constructivisme de Whitehead est panexpériencialiste, transmoderne. Il s’appuie sur le principe subjectiviste de Descartes, réformé suivant le schème organique. Dans cette réforme, la relation va de l’objet au sujet, l’objet constitue le sujet par les relations internes des préhensions. Ce constructivisme ne doit pas être confondu avec le constructivisme kantien qui est idéaliste (seule existe l’idée, et non le monde extérieur) et basé sur le principe subjectiviste (seule existe la subjectivité et la relation est du sujet vers l’objet)

  • hypermoderne
  • transmoderne
CONTINUUM EXTENSIF (ou spatio temporel)

(définition du glossaire de Sherburne, complété par H.Vaillant).

Les sociétés n’existent pas dans l’isolement ; chacune présuppose son environnement social, et elles se nichent les unes dans les autres comme une ville réside dans une région, une région dans un état, un état dans une nation. Naturellement, tout comme il y a de nombreuses régions dans un état, il peut y avoir de nombreuses sociétés d’un certain type au sein d’une société englobante. La nature est composée par conséquent « d’une série de sociétés ayant une prédominance d’ampleur crois­sante, les sociétés plus particulières étant incluses dans les sociétés plus vastes » (PR 92)

Notre époque cosmique, celle que nous voyons, est dominée par une vaste société d’entités actuelles électroniques et protoniques, et l’ordre manifesté par cette société est ce que nous appelons les lois de la Nature. Mais cette société est placée dans un contexte social plus large que manifestent les axiomes géométriques, et au sein de cette société plus large il peut y avoir une société antiélectronique et anti­protonique, tout comme il peut y avoir deux villes dans une région. La société géométrique présuppose cependant une société encore plus vaste, quadri-dimensionnelle, et par delà, qu’on puisse distinguer une société de dimensionnalité pure, et finalement la société la plus vaste qu’on puisse concevoir dans l’état présent de nos connaissances, une société de pure extensivité, que Whitehead appelle le continuum extensif « Dans ces propriétés générales de connexion extensive, on discerne la caractéristique déterminante d’un vaste nexus s’étendant loin au delà de notre époque cosmique immédiate… Cette société ultime et vaste constitue l’environnement global au sein duquel se situe notre époque, dans la mesure où des caractéris­tiques systématiques sont discernables par nous, dans notre phase présente de développement.» (PR 97)

Nous sommes arrivés à ce concept de continuum extensif en opérant vers l’extérieur à partir des sociétés ; il peut être également éclairant pour nous de tendre vers ce concept en opérant vers l’intérieur à partir de la notion de potentialité pure, ou générale.

  • « [La potentialité générale] est le faisceau des possibilités mutuel­lement compatibles ou opposées, fournies par la multiplicité des objets éternels » (PR 65) C’est le royaume des objets éternels considéré en lui-même, indé­pendamment de toutes limitations autres que logiques, qui pourraient être imposées à leur ingression dans le monde. Mais elles existent de fait, ces limitations imposées à l’ingression dans le monde, non seulement par la logique, mais par les circonstances du passé en termes de possibilité pure, il est possible qu’un gros homme d’un mètre cin­quante, frisant la quarantaine, réussisse un saut en hauteur de deux mètres, mais ce n’est pas une possibilité réelle.
  • La potentialité réelle est celle qui résulte des limitations, des restrictions à la potentialité pure qu’imposent les conditions d’un monde factuel donné à toute entité actuelle particulière advenant en ce monde. Le continuum extensif est « la première détermination de l’ordre – c’est-à-dire de la potentia­lité réelle – qui naît du caractère général du monde. Considéré dans toute sa généralité, au delà de la présente époque, le continuum extensif n’implique ni formes, ni dimensions, ni mesurabilité, lesquelles sont des déterminations additionnelles de la potentialité réelle provenant de notre époque cosmique.» (PR 66)

En tant que société immense dépassant notre époque cosmique, le continuum extensif, de par l’héritage social massif de ses myriades de générations, pose la limitation la plus générale à la potentialité géné­rale que chaque génération d’entités actuelles, quelles que soient ses caractéristiques spéciales d’ordre, doive au moins manifester les pro­priétés générales suivantes « de connexion extensive, de tout et partie, des divers types d’éléments géométriques que l’on peut dériver par abstraction extensive, mais en excluant l’introduction de propriétés plus particulières par lesquelles on peut définir les lignes droites, et la mesurabilité qui est par là même introduite.» (PR 96-97)

Les aspects géométriques techniques de cette théorie dépas­sent le cadre de cette étude introductive ; il suffit de dire que le conti­nuum spatio-temporel est un ensemble de caractéristiques plus particulières qui présuppose l’extension pure, et que « L’extension, indépendamment de sa spatialisation et de sa tempo­ralisation, est le schème relationnel général donnant aux multiples objets la capacité de se souder dans l’unité réelle d’une expérience unique. Ainsi, un acte d’expérience a un schème objec­tif d’ordre extensif en raison du double fait que son propre point de perspective a un contenu extensif, et que les autres entités actuelles objectivées [dans cet acte d’expérience] conservent leurs relations extensives. Ces relations extensives sont plus fondamentales que leurs relations spatiales et temporelles, plus particulières. L’extension est le schème le plus général de la potentialité réelle, fournissant l’arrière-plan de toutes les autres relations organiques » (PR 67)

Il est intéressant d’ajouter ici l’explication globale du schème de l’extension que donne A. Parmentier (PhW.321, n.44) « Si le schème de l’extension a une importance particulière dans l’analyse morphologique (division coordonnée) de l’actualité, cela ne veut donc pas dire qu’il soit négligeable dans la considération génétique de l’actualité. L’extension unit, dans un unique schème commun de relations, les deux types d’interconnexions qui existent entre les préhensions ; en effet, les préhensions sont unies

  • d’une part, à l’intérieur de chaque actualité, par l’unité subjective d’intention (le but subjectif) qui dirige leurs genèses connexes et leur concrescence finale
  • d’autre part, au-delà des limites de leurs sujets particuliers respectifs, elles sont liées les unes aux autres par la manière dont la préhension d’un sujet devient le datum objectif de la préhension d’un autre sujet, objectivant ainsi le premier pour le second.

Ce sont ces deux types d’interconnexion qui constituent le schème de l’extension. Et c’est par le moyen de l’extension que les liens entre préhensions revêtent le double aspect de relations qui, en étant internes (ce qui est exigé pour la solidarité d’un monde physique constitué d’actualités individuelles) sont cependant, en un sens, externes. (Il faut qu’elles puissent être sous un certain aspect conçues comme externes, c’est-à-dire comme des liens entre des choses divisées, si l’on veut rendre compte de l’individualité « discrète », discon­tinue, des actualités). Voilà à quoi sert le schème de l’extension.[2] »

Voir la partie II, chapitre 7.C.4.

CONTRASTE (ab), (bc), (cd)
CONVICTION (b)
CONVIVIALITE (voir aussi Justice) (voir aussi Justice et Région conviviale) 2, 3, 6, 12, 13, 29, 32, 137, 141, 244, 351, 356, 380
CORPS
COORDINATION (c)

Correspond dans l’approche processive de Patrice Braconnier à la phase de détermination .

COSMOLOGIE

Larr. 2003 « Science qui étudie la structure et l’évolution de l’Univers considéré dans son ensemble »

CREATIVITE
CRITERES 393
  • critères de A.N. Whitehead
  • critères de Crosby 41
  • critères de Fowler
DECISION (voir aussi Détermination)
DETERMINATION (d) (voir aussi Décision)
DEVENIR
DIEU
DIAGNOSTIC (a)

Terme précisé dans le sens du procés par Patrice Braconnier

DIALECTIQUE

du matériel et de l’idéel 183

DIALOGIQUE
DICHOTOMIE 54, 234, 243, 352, 527
  • du matériel et de l’idéel 26, 57, 63-64, 105, 109, 156, 168, 173-174, 182, 206, 229, 239, 256, 249, 274, 289
  • entre humains et non-humains 322
  • entre nature et culture 532
  • entre objet et sujet 541
  • entre universaux et particuliers 221
  • entre urbain et rural 420-421, 425, 512
  • sortie de la – 206-207, 231, 272, 274, 293, 298-308, 354
DIEU 15, 57, 72,216, 218-226, 229, 330, 350, 404, 528, 546
  • barré de Bruno Latour 319
  • comme société d’entités actuelles 226
  • et Eric Dardel 218-219, 225-226
  • et le monde 224, 227
  • et René Descartes 175, 351
  • interne/externe 350
  • nature conséquente de – 223, 224
  • nature primordiale de – 224, 295nature superjective de – 223, 224
  • tableau du passage du – moderne au – transmoderne 226
DIMENSION (Vidal-Rojas) (Voir Concrescence), 202, 246, 248, 250-256
DIVERSITE OBJECTIVE
DROITS / DEVOIRS
DUALITE (voir Polarité)
  • entre le pôle physique et le pôle mental
  • et non dualisme
DYNAMIQUE

C’est l’articulation des 5 réalités d’expérience constitutives de l’homme et des fonctions sociétales –organisation, politique, citoyenne, territoriale- (voir schéma 1.X de synthèse).

  • d’Alliance 96-97
  • d’organisation 142
  • d’usagers (ou citoyenneté) 142
  • de développement local 142
  • du territoire 142
  • et processus 529-530
  • politique 142
ECHELLE 1, 7, 178, 241, 251, 256, 336, 340, 369, 376, 383-385, 387, 403, 404, 405, 507, 512, 513, 518, 539, 542, 547
  • de gouvernance 394-396
  • de pertinence 51, 62
  • de subsidiarité active 123, 257, 362, 380, 394-396, 401, 463, 547
  • de temps 93
  • du corps 380, 400-404, 511
  • indicative de 125 km2 (voir Ville) 406
  • indicative de 2 000 km2 (voir Agglomération ou Arrondissement) 407
  • indicative de 32 000 km2 (voir Région conviviale) 362, 398-399, 405, 407-414, 421, 534, 535, 544 
  • indicative de référence 12, 13, 32, 91, 123, 137, 256, 343, 400-404
  • planétaire 359, 363, 501, 507
  • sous-continentale 358, 397-398, 508, 512, 544
  • effet d’ – 254
  • tableau des échelles indicatives de référence 402
EFFICACITE CAUSALE ou Causalité efficiente (voir Modes de perception) 206, 212, 330, 345
EMERGENCE (a) (voir Sociétés) 365

L’émergence, ou surgissement est le deuxième critère de l’ordre social.

pédagogie de – (HFC) 29

– d’une communauté politique mondiale (FPH) 31

critère 1 de la société ou du système social de fondation

EMOTION 220
ENERGIE
ou transfert d’impulsion émotionnelle 205, 220
ENGAGEMENT (d)
ENTITE ACTUELLE (a), ou Occasion d’expérience actuelle, ou Goutte d’expérience (p.40) ou Occasion actuelle d’expérience (voir Individu & Goutte d’expérience) 40, 48, 71, 73, 109, 128, 178, 181, 182, 183, 187, 189-191, 198, 200, 201, 230, 231, 238-239, 262, 263, 282-284, 289, 290, 295, 298, 299, 314, 315, 324, 333, 350, 351, 376, 377, 389, 390, 406, 532, 539

A la place des atomes de Démocrite qui sont une substance matérielle, inerte, inaltérable, ou à la place des monades de Leibniz qui n’a ni portes ni fenêtres sur l’extérieur, les entités actuelles de Whitehead sont des « gouttes d‘expérience, complexes et interdépendantes » (PR 18, 68). Ces gouttes d’expérience (appelées entités actuelles en terme technique) sont des unités de procès qui sont liées à d’autres gouttes d’expériences pour former des filons temporels de matière, ou peut-être liées à d’autres gouttes d’expériences complexes, toutes intriquée dans une société complexe comme le cerveau, de manière à former une route de succession que nous identifions à l’âme d’une personne qui dure.

William James parle bien de « bud », de « drop » et d’ « abrupt increments of novelty[i] »[3] Il écrit

« Ou bien votre expérience n’a aucun contenu, aucun changement, ou bien il y a en elle une quantité perceptible de contenu ou de change­ment. Votre connaissance naturelle (acquaintance) de la réalité croît littéralement par bourgeons ou par gouttes de percep­tion. Intellectuel­lement et par réflexion vous pouvez les diviser en leurs composants, mais en tant qu’immédiatement donnés, ils adviennent en totalité ou pas du tout.» [4]

« Demander à une classe de servir d’entité réelle, revient ni plus ni moins à faire appel à un fox terrier imaginaire pour tuer un rat véritable ».[5] C’est avec cette formule d’humour que Whitehead rejette la théorie des classes de substances particulières de Locke, de Hume, et de leur successeurs.

( voir le tableau de synthèse de la page 264)

L’entité actuelle est l’universel concret ultime.

Les « gouttes d’expérience » remplacent le mot « matière ».

La notion d’entité actuelle remplace la notion de substance.

Les entités actuelles ne sont pas autre chose que les Res Verae de Descartes.

On a découvert que la matière est de l’énergie, il reste à assimiler que l’énergie est un flux de conscience.

En dehors de l’entité actuelle, il n’y a rien, rien, rien que le rien. La citation exacte est « Finalement, le principe subjectiviste réformé doit être répété en dehors de l’expérience des sujets, il n’y a rien, rien, pur néant » (PR 16726-28). Cette citation fait le lien entre l’entité actuelle et le principe subjectiviste réformé. Elle fait également le lien avec le principe ontologique, qui affirme « qu’il y a toujours une raison, c’est à dire une entité actuelle ».

La notion d’entité actuelle devrait être apprise au lycée, voire en classes primaires, car la notion de « goutte d’expérience » correspond à l’expérience des fleurs qui bourgeonnent, des fruits qui mûrissent, et toute la transformation de la nature. Or cette notion est apprise en agrégation, à « BAC + 5 ». Un changement de regard, un « saut de l’imagination » est nécessaire pour replacer la « visée de l’éducation » dans le bon sens, le sens commun, le noyau dur du sens commun (voir ci-après).

  • et Dieu 218-226
  • et médiance (Berque) 258
  • et positionnement dimensionnel (Vidal-Rojas) 250
  • remplace la notion d’atome 280
  • répète en microcosme ce que l’univers est en macrocosme 71, 241, 293, 294-295 (tableau micro-macro )
  • pulsation d’expérience vécue 42
  • quantum d’actualisation
ENVISAGEMENT
EPISTEMOLOGIE

« L’authentique épistémologie est l’art d’inventer, le ressort du passage de l’ancien au nouveau ». (Serres[6])

ESPACE (voir Échelle & Convivialité)1-2, 14-16, 26, 45, 118, 122, 125-127, 133, 383, 384, 396, 405, 406, 408, 422, 423, 424, 441, 450, 454, 481, 483, 508, 517, 544

Le DGES à l’article production de l’espace expose l’approche dialectique (le procès de production spatiale) d’ Henri Lelebvre et de Gui Di Méo. L’espace n’est pas une réalité passive, ce qui met en cause la notion de structure et pose la question du rapport à la nature (éthique environnementale) , et l’articulation des échelles du local au global.

  • abstrait
  • approprié ou – d’appartenance 373, 432, 444
  • de potentialité 375
  • de préfiguration ou symbolique 462- 463
  • de relation et d’échange
  • de subsidiarité 380
  • de vie, coquille de l’homme 412, 511
  • dégradés 450
  • des sociétés 11, 15, 45, 163
  • différent de la métrique (voir Convivialité) 398
  • et justice (Reynaud) 32, 99, 379
  • imprégné de substance 73
  • intermédiaire ou médian 451, 465
  • pour dormir 393
  • produit 382
  • public 9
  • public ou urbain 116, 121, 130
  • social (Di Méo) 15, 44, 57, 63, 403
  • temps 1-2, 76, 118-119, 166, 378, 38
  • unifié 359
  • vécu 45, 47, 51, 62
  • échelle des – 401
  • inséparable du temps (voir Extensivité)
ETAT (voir PEUPLE)

Larousse 2003 « Entité politique constituée d’un territoire délimité par des frontières, d’une population et d’un pouvoir institutionnalisé. État-nation État dont les citoyens forment un peuple ou un ensemble de populations se reconnaissant comme ressortissant essentiellement d’un pouvoir souverain émanant d’eux et les exprimant. ; État de droit ; État gendarme ; … ».

L’État est constitué pour gouverner un pays il en constitue le squelette. La nation (constituée du peuple) en est la chair. Le sentiment d’appartenance partagé par un ou des peuples constitués en nation les amène à constituer un État. Cette démarche qui part de la base (le peuple, ex USA en 1776, France en 1789, Italie en 1861, …) est à distinguer de la démarche qui part « du haut » (Royaume, Empire, État dictatorial ou « démocratie populaire » qui peut être une dictature déguisée).

effacement des – 396

ETRE-ENSEMBLE 41
« ÊTRE AVEC DU CORPS » 266
EVALUATION (ab) 14, 68, 72, 83, 85, 103 104, 161, 211, 212, 274, 277, 286, 287, 369, 391, 400, 401, 405

C’est la deuxième réalité d’expérience des différentes dynamiques (humaine, politique, d’organisation, citoyenne, territoriale). On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’intuition, valeur, attitude, engagement, appartenance, des autres dynamiques (voir schéma 1.X de synthèse).

– comme catégorie d’obligation 279

– des potentialités 501, 502, 503, 507, 432

– ex-ante, intermédiaire, ex-post 273, 276

EVENEMENT (voir « Vol de l’avion »)
EXPERIENCE (p.35)

La notion d’expérience est présente dans la notion d’entité actuelle appelée aussi occasion actuelle d’expérience, occasion actuelle ou « goutte d’expérience ».

  • d’une réalité
  • et appréhension 39
  • de l’- d’une réalité aux réalités d’expérience
  • fiche d’- 8
  • schéma de structure de l’expérience 296
EXPERIENCE D’UNE REALITE (voir aussi réalité d’expérience)

L’expérience se développe en gouttes. Les événements qui trament le Monde sont de l’ordre de la « goutte ». William James parle bien de gouttes d’expériences elles se produisent — totalement ou pas du tout « en lisière du Monde, là où opère l’avancée créatrice. » exprime Michel Weber[7].

« Je pense donc je suis » dit Descartes. Pour autant, chacun présuppose tout à la fois l’existence du monde extérieur. C’est pourquoi tout en approuvant le parti-pris de Descartes selon lequel les données premières de la philosophie sont constituées par les expériences conscientes des sujets (principe subjectiviste), la pensée organique ajoute que ces expériences comprennent les perceptions d’autres actualités (principe subjectiviste réformé). A « Je pense donc je suis », la pensée organique complète « Je préhende d’autres réalités actuelles, donc nous sommes ». (Griffin RSS 67).

EXPERIENCER (p.39):

C’est un verbe utilisé très souvent par Whitehead, et qui est défini dans le VTPL (Dictionnaire Technique et Philosophique Lalande).

EXPERIMENTATION

C’est le premier temps du « vol de l’avion ». Le deuxième temps est la généralisation imaginative et le troisième temps est l’application.

EXTENSION 188, 325, 340
EXTENSIVITE
FAIT (voir catégorie d’existence)

Les différents type de faits sont récapitulés dans les catégories d’existence les faits tétus (ou réalités finales, les Res Verae de Descartes), les faits concrets de relation (ou (ap)préhensions), les faits manifestes (ou nexus-arbres, chevaux, maisons, etc.-), les faits intimes (ou formes subjectives), les pures possibilités (ou potentialité pure-objets éternels-), les faits potentiellement déterminés (ou propositions ou théories), les multiplicités et les contrastes.

FILIATION (d)
FINALITE (b)
FLUX (voir aussi Permanence)
FORME SUBJECTIVE
GENERALISATION IMAGINATIVE:

La recherche est un mouvement permanent en trois temps un temps d’observation de l’expérience, un temps de généralisation et un temps d’application. Ces trois temps sont comme le vol de l’avion.

La généralisation est le deuxième temps elle nécessite un saut de l’imagination pour interpréter l’expérience (Braconnier, Whitehead).

GENERALISTE 147, 311, 354, 385, 517, 524, 534, 542-543
  •  –   / spécialiste 517, 522-523
  • ingénieur – 6, 8, 9, 108, 139, 141, 146, 147, 197, 355, 523   
  • boîte à outil du – 359, 523
  • science ou pensée – 19, 140, 152, 153, 167, 348, 541
GESTE (d)
GOUTTE D’EXPERIENCE (voir Entités actuelles) 40-41, 181-182

C’est l’autre nom des entités actuelles, qui a été proposé par William James, le précurseur d’Alfred North Whitehead. La « Goutte d’expérience » est l’universel concret de la réalité.

  • occasion actuelle d’expérience 283
  • schéma de – 264
  • synonyme d’entité actuelle ou
GOUVERNANCE (d) 373, 379, 386-387, 405

Pierre Calame appelle gouvernance la gestion des relations entre ces trois dimensions des activités et des sociétés « La gouvernance, c’est l’art des sociétés de créer des régulations nécessaires à leur survie et à leur épanouissement. C’est une question éternelle et universelle ; chaque société doit y apporter des réponses adaptées. C’est l’art de gérer les relations entre les hommes, entre les sociétés, entre l’humanité et la biosphère, entre les échelles, entre les problèmes » [8]. C’est aussi l’art d’assurer le maximum d’unité et le maximum de diversité ». La notion organique de sociétés aussi bien minérales, végétales, animales qu’humaines donne un relief particulier à ce propos l’expression « gouvernance des sociétés » implique toutes les sociétés citées. Insister sur le maximum d’unité et de diversité est affirmer les trois premières catégories de l’obligation du schème organique, décrit au chapitre 8 et 9 (avec le tableau de synthèse en partie 9B).

GEOGRAPHE
HABITUDE
HARMONIE (d)
HERITAGE (b)

L’héritage est le premier des trois critères de l’ordre social.

HYPERMODERNE
IDENTITE OBJECTIVE 45, 51, 79, 84, 89, 177, 247, 276, 381, 425, 445, 455, 456, 482, 542, 544
  • – ’une ville 111, 114, 121,
  • – est une construction sociale 290
  • – objective, 2ème catégorie d’obligation (CO2) 369, 456, 543
  • schéma 276
  • tableau 282-287
IMMÉDIATETÉ PRÉSENTATIONNELLE ou Présent Immédiat (p.39) (Voir Référence Symbolique).

Cette expression représente ce que beaucoup d’auteurs évoquent avec « ici » et « maintenant » (Calame, Vidal Rojas 2002 p.100). Cette expression désigne avec l’efficacité causale le plus complexe des deux modes de perception purs et du mode impur. Le mode impur –qui et notre mode de connaissance le plus habituel- est la référence symbolique, combinaison des deux autres modes. Il s’agit de la coupe instantanée et fragmentaire que nos sens externes nous donnent du monde. Selon ce mode, le monde nous est présenté comme un continuum de relations étendues (PR 95) c’est sur lui que se base la science, et que ne devrait pas se baser la philosophie.

  • – synonyme de « pensée claire et distincte de Descartes » ou « Impressions de sensation de Hume » 206, 345, 348
IMMORTALITE OBJECTIVE (voir Périr éternel) 88, 213
IMPORTANCE (voir Valeur et Valorisation) 22, 24, 29, 31, 36, 45, 47, 68, 70, 72, 76, 91, 92, 97, 102, 120, 122, 160, 161, 162, 169, 180, 181, 187, 193, 194, 198, 208, 217-218, 220, 235, 250, 267, 275, 276, 277, 279, 288, 290, 316, 319, 340, 351, 380, 387, 389, 393, 394, 398, 399, 406, 414, 421, 424, 428, 430, 442, 456, 459, 481, 482, 494, 542, 543
INDICATION 13, 57, 376, 452, 502, 503, 505, 512

théorie de l’- 266

INDIVIDU (a)
INDIVIDUATION 46, 327, 329, 340
INDIVIDUALISATION 111, 347
INDIVIDU individuel (voir Personne) 1, 47, 49, 51, 63, 69, 169, 190, 201, 238, 239, 295, 326, 335, 378
  • – communautaire (voir Personne) 46
  • – et le territoire (lien d’affectivité) 250, 255
  • – et organisme 328
  • – et personne 44, 68
  • – et quantum d’actualisation
  • – et société 328, 333, 337, 340
  • – social (voir Personne) 1, 46, 347, 379
  • – substanciel 176
  • définition 337-338
  • dimension ou intentions individuelles 23, 27, 347
  • engagement individuel 112
  • expérience individuelle 37, 40, 41
  • individualisme 132
  • individualité 192, 197
  • individu-sujet-acteur-personne 378
  • médiation interindividuelle 177
INDIVIDU COMMUNAUTAIRE
INGENIERIE (Institutionnelle et associative):
  • – associative365
  • – institutionnelle 352, 365
  • – territoriale
INGENIEUR
INTERACTION (a):

C’est la première réalité d’expérience de la dynamique d’organisation. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions de sensibilité, participation, relations, pratiques, (ap)préhension, des autres dynamiques ou du procés (voir schéma 1.X de synthèse).

INTELLIGIBILITE (a)
INTENSITE (d)
JUGEMENT (d)
JUSTICE (voir aussi Convivialité)
LIBERTE
LIEUX

Les lieux ont une expression, une signification, une manière d’exister. Ils ont une unité (ce ne sont pas des agrégats). Ils apparaissent comme des quasi-personnes dit Pierre Sansot (2004, p. 19, 62). Ce sont des sociétés personnelles au sens de l’approche organique

Ce sont les fragments de Rodrigo VIDAL-ROJAS.

Ils sont les lieux de tension de l’approche organique.

MAL
MATIERE

La matière est énergie. « Tout est énergie ». Cette idée est communément admise. Les physiciens découvrent que la matière est expérience. « Tout est expérience ». Cette idée est aujourd’hui admise dans la communauté scientifique, mais pas encore dans le grand public. Un passage vers cette nouvelle manière de penser la matière reste à faire.

La matière a été identifiée à l’énergie, et l’énergie à l’activité pure ; le substrat passif composé de segments de matière identiques et persistants a été abandonné pour ce qui concerne toute description fondamentale. (MT 188). L’activité et une différentiation vibratoire de l’espace temps qui ébranle l’univers entier. La notion de particule de matière fermée sur elle-même, autosuffisante dans son site local, est une abstraction. Or une abstraction n’est rien d’autre que l’omission d’une partie de la vérité. La nouvelle conception est différente. Les concepts fondamentaux y sont l’activité et le procès. (MT 191). La Nature est un théatre où se jouent les inter-relations des activités. Aux notions d’espace géométrique et de matière est substituée l’étude des relations internes au sein d’un état d’activité complexe. L’échelle de temps et de grandeur comptent.

Pour Descartes, la matière est une « actualité vide », puisqu’il refuse d’y voir du psychisme.

MECANIQUE QUANTIQUE
MEDIANCE
MENTAL
METAPHYSIQUE ou Philosophie spéculative

Interprétation de la vie quotidienne.

Il y a une relation intime entre la métaphysique, la science et la pensée religieuse (Griffin RSS 67). Pour saisir cette relation, la conception sensualiste de la perception doit être abandonnée. La perception non sensorielle (le corps, la mémoire, …) fait en effet partie du noyau dur du sens commun (NDSC) les relations internes ne peuvent pas plus être écartées qu’un réalisme radical. (voir NDSC)

« lorsque Whitehead présente sa propre philosophie, ce n’est pas le mot « métaphysique » qui vient en priorité, mais « philosophie de l’organisme » (PR XI) ou philosophie spéculative » (PR 3). Il y a là un indice à ne pas négliger, et dont nous comprendrons mieux le sens, à la lecture soigneuse de cette déclaration d’intention « La philosophie spéculative est la tentative pour former un système d’idées générales qui soit nécessaire, logique, cohérent et en fonction duquel tous les éléments de notre expérience puisse être interprétés » (PR3). (préface à PR par Janicaud, p.16c de la traduction de 1995)

MICRO-MACRO (voir Passage)
  • passage – en chimie 294-295
  • passage – en informatique 294-295
  • répétition du macro en micro 71
  • tableau général 294-295
MIRACLE (voir I.Stengers)
MODE DE PERCEPTION 345
  • – selon le mode hybride (ou impur) de la référence symbolique (ou perception courante)
  • – selon le mode pur de l’efficacité causale (ou causalité efficiente) 39, 206, 212, 330, 345
  • – selon le mode pur de l’immédiateté de présentation 39, 200, 206, 345
MODERNITE
  • hypermodernité 404
  • postmodernité
  • transmodernité
MOMENT STRUCTUREL 265
MONADE

Entité ultime de la réalité pour Leibniz. Cette entité nommée monade remplace les atomes de Démocrite. Chez Leibniz, les monades sont sans fenêtre elles ne communiquent pas vers l’extérieur. Il expose sa conception dans sa célèbre Monadologie, texte très court de 11 pages (joint en annexes)

MONDIALISATION
  • comme volonté d’émergence d’un marché économique mondial par les société multinationale, ou globalisation
  • et composante flux du mondialisme (définition)
  • tableau mondialisme/mondialisation
MONDIALISME
  • & mondialisation
  • comme émergence d’une communauté politique internationale
  • tableau mondialisme/mondialisation
MOYENS (d)
MULTIPLICITÉ
NATION (voir PEUPLE):

Larousse 2003 « 1. Grande communauté humaine, le plus souvent installée sur un même territoire, et qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique plus ou moins forte. 2. Communauté politique distincte des individus qui la composent et titulaire de la souveraineté ».

Au sens 1, il s’agit d’une société personnellement ordonnée (l’ordre social, c’est à dire l’héritage, l’émergence d’un sentiment d’appartenance et l’organisation d’une transmission, prend une forme historique) . Les diasporas peuvent fonctionner comme une nation (diaspora moldave, juive, indienne, …), sans territoire on parle alors plutôt de peuple. Les caractéristiques déterminantes (ou héritages) sont la langue, la spiritualité, l’économie, la culture, … C’est le peuple sur un territoire qui forme progressivement une nation (Eliade, Debray, Leroi-Gourhan). Le peuple partage un héritage commun (une culture, une langue, ou simplement une terre au delà de la différence des cultures et des langues. ExAfrique,…), sent l’émergence d’un sentiment d’appartenance à une même entité (unité dans la différence plusieurs ethnies peuvent s’imbriquer), soude sa cohésion en organisant la transmission de ce bien commun à ses enfants. La nation peut organiser un État (entité abstraite) pour gérer son territoire. L’émergence d’une nation peut prendre plusieurs siècles.

NEXUS

La notion de nexus est essentielle pour le lien entre le procès et la géographie. Une entité actuelle est une entité microscosmique. Les entités macrocosmiques de l’expérience quotidienne –hommes, arbres, maisons, quartiers, villes, régions- sont des groupement d’entités appellées nexùs (pluriel de nexus) ou sociétés.

  • Un nexus est un ensemble d’entités actuelles qui sont sériellement ordonnées.
  • Un nexus qui a un ordre social est une société.
  • Un nexus, dans les termes de l’approche de Rodrigo Vidal Rojas, est un fragment.
  • (ci-après, est donnée la définition du glossaire de Sherburne, complétée par H.Vaillant, dans l’attente de ma propre formulation liée à la présente thèse)

Bien que dans la plupart des cas les termes de société et de nexus soient interchangeables, la classe des nexùs est plus vaste que celle des sociétés ; toutes les sociétés sont des nexùs, mais tous les nexùs ne sont pas des sociétés.

Dans les nexùs, « Les entités actuelles s’impliquent mutuellement en raison de leurs préhensions mutuelles. Il existe donc des faits individuels réels de conjonction (togetherness) [9] d’entités actuelles, et ces faits sont réels, individuels et particuliers, au sens où entités actuelles et préhensions sont réelles, individuelles et particulières. Tout fait particulier de conjonction de ce genre entre entités actuelles est appelé un nexus.» (PR 20)

L’immanence mutuelle est la fonction commune la plus géné­rale des entités actuelles constituant un nexus. La situation la plus commune pour un nexus est de s’étendre à la fois spatialement et temporellement. Un arbre, qui à un instant est constitué de multiples entités actuelles ayant une épaisseur spatiale, est également constitué de multiples générations d’entités actuelles ayant une épaisseur tempo­relle.

Une société est un nexus qui jouit d’un ordre social – c’est-à-dire qui montre dans chaque génération d’entités actuelles des caracté­ristiques qui dérivent des préhensions des générations antérieures. Il suit de là qu’un nexus purement spatial ne peut être une société. Le concept de société est associé à la notion d’ordre ; ceci conduit Whitehead à affirmer qu’« un nexus non-social est ce qui répond à la notion de « chaos » » (PR 72)

Nexùs et sociétés admettent une grande complexité ; il existe des sociétés structurées – c’est-à-dire des sociétés qui incluent des sociétés subordonnées et/ou des nexùs subordonnés. La différence entre une société subordonnée et un nexus subordonné au sein d’une société structurée est qu’une société subordonnée peut conserver ses traits dominants dans l’environnement général, indépendamment de la société structurée, tandis qu’un nexus subordonné

« ne [présente] pas de traits capables de [le] maintenir génétiquement [lui-même] indépendamment de l’environnement spécial fourni par cette société structurée.» (PR 99)

NdT J.Ladrière, dans son étude Aperçu sur la philosophie de Whitehead, p.169, rappelle la définition du nexus en ces termes

« Un nexus est « un ensemble d’entités actuelles dans l’unité rela­tionnelle constituée par leurs préhensions mutuelles », c’est donc un tout complexe doté d’une véritable unité sur la base d’interactions entre ses constituants. Ce concept de nexus sert de point de départ à la reconstruction qui est chargée de rendre compte de ce que visent des notions classiques et traditionnelles telles que chose, substance, réalité phénoménale, etc… Cette reconstruction fait intervenir les concepts « dérivés » de société et d’ordre personnel.»

NOYAU DUR DU SENS COMMUN

Les critères ultimes de la pensée théorique sont les notions que tous les êtres humains présupposent inévitablement en pratique, même s’ils les nient verbalement. (Griffin, DNM, 18).

Le terme « pratique », en fait, est utilisé en référence à Hume (PR 81, 133, 242s) qui, niant que l’on ai une quelconque expérience directe de l’efficacité causale et d’un monde extérieur, disait que ces notions ne peuvent avoir de place dans notre théorie (philosophique ou scientifique), tout en ajoutant que nous devons néanmoins les présupposer en pratique. Contre cet antirationalisme (PR 153), Whitehead déclare que

Tout ce que l’on découvre dans la ‘pratique’ doit relever du domaine de la description métaphysique. Lorsque la description ne parvient pas à inclure la ‘pratique’, la métaphysique est inadéquate et nécessite une révision. Il ne peut y avoir de recours à la pratique pour compléter la métaphysique. (PR 13, trad HV).

Ce sont toutes les notions que l’on emploie dans notre vie courante, inévitablement, de sorte que l’on ne pourrait pas faire autrement.

Nous devons nous plier aux présupposés que, en dépit de la critique, nous employons comme règles pour la régulation de notre vie (PR 151. Voir aussi PR 17)

C’est Griffin (1998, DNM, p.11-21, trad. 13-33) qui a mis en évidence ces formulations explicites, mais non formalisées par Whitehead lui-même, de la notion de noyau dur de sens commun (voir par ordre d’importance PR 128, 50, 52, 9, SMW 114, PR 17, MT 129, PR 145, RM3, PR13).

OBJET ETERNEL

Voir aussi potentialité générale.

OBJETS GÉOGRAPHIQUES (voir Potentialités) 2, 3, 5, 9, 44, 70, 75, 94, 97, 135, 168, 172, 173, 180, 212, 219, 225, 231, 233, 237, 246, 268, 299, 306, 310, 311, 323, 324, 325, 345, 366, 386, 390, 465, 477, 499, 514, 523, 566

Les objets géographiques sont les potentialités pures, les potentialités hybrides et les potentialités réelles.

Les potentialités pures sont de type objectif (les mathématiques, les modèles –« pattern »-, les relations, matérialité, couleurs, sons, formes, etc.) et de type subjectif (émotion, intensité, aversion, aversion, …).

Les potentialités hybrides sont les faits potentiellement déterminés. Ce sont les propositions, hybrides entre pures potentialités et actualisations (potentialités réelles). Ce sont les œuvres d’art, le trou de l’ozone, les typologies architecturales, les fragments urbains, les projets de territoires, et toutes les propositions des ingénieurs/architectes/urbanistes/géographes.

Les potentialités réelles sont les multiplicités (coucher de soleil), les évènements ou nexus (Waterloo, Tsunami, …), les sociétés structurées (Molécules, cristal, objets techniques, …) les sociétés personnelles (Le « parler Grec », organisations, institutions, fondations, réseaux humains, alliances, communautés), sociétés vivantes (cellules, virus, végétaus, animaux, …) et les sociétés vivantes personnelles (individu, sujet, acteur, agent, personne).

  • concrets de la nature 318, 342
  • et (ap)préhension 68, 193, 377
  • et évaluation 84
  • et événements 330
  • et expérience 377-378
  • et objectivation (voir Res Verae) 88, 199-200
  • et potentialité 3, 10, 13
  • et relations internes 208, 281
  • et représentation 195
  • et sujet 68, 112, 188, 196, 265, 295, 301, 315, 350, 541
  • éternels (voir Potentialité pure) 49, 182, 189, 197, 217, 221, 231, 236, 246, 266, 272, 280-287, 310, 311, 312, 313-315, 332, 377, 447, 466, 511
  • géographique (Lussault) 317, 53
  • géographique (voir Potentialités) 3, 10, 26, 174, 188, 256, 262, 271, 280, 282, 300, 309, 325, 328, 339, 341, 513, 534, 544
  • humains/non humains 532-533
  • imprégné de substance 73
  • passent de l’ontologie à la physique 318-319, 320
  • persistant (définition) 226, 334, 377
  • simultanément immanent et transcendant 206
  • territorial 247
  • quasi objets 315
  • quasi- sujets 331
  • quatre type d’objets 311, 339
  • schéma des objets 314, 319, 341
OBSERVATION
OBJECTIF (c)

C’est la quatrième réalité d’expérience de la dynamique politique. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions de moi-je, bien commun, projet, proposition, des autres dynamiques ou du procés (voir schéma 1.X de synthèse).)

La pensée organique parle de but subjectif, ou visée subjective. C’est la 8ème catégorie de l’obligation, la catégorie de l’Intensité Subjective le but subjectif, dans lequel le sentir conceptuel trouve son origine, se rapporte à l’intensité du sentir dans le sujet immédiat et dans le futur pertinent. C’est une double visée, vers le présent immédiat et vers le futur pertinent.

Rodrigo Vidal Rojas (2002, p. 96-99, 104) parle d’objectif prédéterminé.

David Ray Griffin parle de pensée désirante. (DNM 11-14).

L’analogie avec l’intentionnalité de la phénoménologie n’est pas établie. Même si la notion est proche, Xavier Verley (2007) voit dans l’intentionnalité de Merleau-Ponty un dualisme caché du fait de réserver l’intentionnalité à l’homme conscient . Dans l’approche organique, comme dans l’approche PRH, la conscience n’est qu’un aboutissement, un cas particulier.

OBJECTIVATION
OBJETS ETERNELS (b)

C’est le terme technique de la pensée organique pour potentialités générales. Cette dernière est à distinguer des potentialités réelles.

OCCASION ACTUELLE ou OCCASION ACTUELLE D’EXPERIENCE  (Voir Entités actuelles):

Ce sont les entités actuelles, à la différence seule de l’entité actuelle divine (ou Dieu, le « Dieu-barré » de Bruno Latour). On les appelle aussi brièvement les occasions actuelles. Elles sont les gouttes d’expérience du quotidien.

OEKOUMENE

Pierre Georges définit l’oekoumène est « L’ensemble des pays où l’humanité vit et procrée. Mais la vie et le renouvellement des générations sont précaires dans les zones de marges qui couvrent de très grandes surfaces » L’oekoumène est évalué au 2/3 des terres émergées, soit à 89 million de km2 (Voir chap.13-F).

ONTOLOGIE 6, 11, 40, 141, 163, 164, 178, 259, 545

Larr. 2003 « (gr. On, ontos, être, et logos, science). PHILOS 1. Étude de l’être en tant qu’être, de l’être en soi. 2 .Étude de l’existence en général, dans l’existentialisme. »

La pensée organique est une ontologie.

  • dualiste cartésienne ou moderne 156, 261, 353 (voir Passage)
  • et géographie (Dardel) 218-219
  • non dualiste 156
  • organique 224, 259-260, 262, 268, 269, 353 (voir Passage), 417
  • de Berque 258, 259-260, 267
  • passage de l’- à la physique et la responsabilité 320, 322, 367
ORDRE SOCIAL

L’ordre social est l’héritage, l’émergence des caractéristiques communes (ou biens communs), et la transmission de ceux-ci. Un nexus qui a un ordre social est une société.

ORGANISME
ORGANICITE
ORGANIQUE (voir aussi Métaphysique)

Le terme « approche » organique ou « pensée » organique est préféré à « philosophie » organique, car l’approche de Whitehead est à la fois philosophique et scientifique, et ces termes regroupent les deux approches. Ils évitent de faire la dissociation désastreuse entre science et philosophie. Le sous bassement de la science est philosophique. Croire le contraire est une nouvelle forme de mythe (Rist). L’emploi « d’approche organique » est utilisé plutôt dans la description de la recherche, le terme « pensée organique » est plus général et se réfère à un changement de mode de pensée induit par les travaux de Whitehead.

L’utilisation généralisée de ces expressions est propre à la présente thèse elle s’adresse en effet tant à des ingénieurs (scientifiques) qu’à des urbanistes, développeurs, géographes (sciences humaines). L’objectif est de créer des liens et de susciter l’imagination des spécialistes (PR 17d).

OUTIL CONVIVIAL
PASSAGE 13, 28, 39, 43, 139, 153, 347-352

Chaque groupe et chaque société génère son (ap)préhension spécifique des passages vers un « mieux vivre ensemble » meilleur société de convivialité pour les uns, communauté mondiale, ou société transmoderne pour les autres.

  • germe de l’invention d’une nouvelle culture 287
  • à l’acte (phase d) 56 , 57, 63
  • au principe subjectiviste réformé 345
  • comme saut de l’imagination 172
  • comme déconstruction-reconstruction 354
  • d’un esprit hiérarchique à la subsidiarité active 353
  • d’un mode rural fermé à une mobilité généralisée 411
  • d’un tas à un tout 36
  • d’un chao à un cosmos 365
  • d’un citadin à un citoyen 365
  • d’une agglomération à une Cité 365
  • d’une pensée de spécialistes à une pensée de généraliste 140
  • d’un agrégat de peuples à une nation 365
  • de l’auto-organisation à l’auto-création 351
  • de l’espace abstrait à l’espace de relation et d’échange 351
  • de l’individu à la personne 347
  • de la phase a à b (valorisation) ou – d’une préhension physique à une préhension conceptuelle 58-59, 97, 162
  • de la séparation/exclusion à l’emboitement/convivialité du rural et de l’urbain 2
  • de la bifurcation ou concret mal placé au noyau dur du sens commun 347
  • de la disjonction à la conjonction 41, 43, 47de la modernité (dualisme) vers une culture non dualiste 3, 63-64, 72-73, 171, 183-184
  • de la négation de la répétition à la répétition transformée 348-349
  • de la perception sensible à la perception non sensible (voir Médiance et Modes de perception) 345, 347
  • de la société de rapport de force vers la société conviviale 13, 28, 525
  • de la société hypermoderne à la société transmoderne 348, 389
  • de la substance inerte de Descartes à l’entité actuelle (ou goutte d’expérience) 348
  • de la substance d’Aristote aux sociétés organiques 48, 73
  • de l’expérience des 5 réalités aux 5 réalités d’expérience 54, 153
  • de l’expertise technique à l’expertise managériale 14
  • de l’isolement à une mise en réseau 140
  • de l’observation à l’interprétation 39
  • de résidu à un fragment 254
  • des anciennes habitudes aux nouveaux modes de pensée 24, 323
  • des « impressions de sensation de Hume » aux 2 modes de perception 345
  • des actualités vides au principe ontologique 347
  • des catégories de pensée aux catégories de sentir 345
  • des dichotomies à l’unité dialectique des opposés analysables 350
  • des dynamiques des acteurs au procés 132, 139
  • des exagérations des causes efficientes, puis finales, à l’équilibre 350
  • des monades de Leibniz aux entités actuelles de Whitehead 349
  • des procédures à une écoute créative 140
  • des Res Verae de Descartes aux entités actuelles 345
  • d’une échelle à une autre 122
  • d’une attitude revendicatrice à une attitude cogestionnaire 122
  • du cogito à « je préhende d’autres entités actuelles donc nous sommes » ou « le monde actuel est mien » 348
  • du constructivisme hypermoderne au constructivisme transmoderne 345
  • du devoir de conformité au devoir de pertinence 353
  • du dualisme à l’organicité 345
  • du dualisme au théisme scientifique sans surnaturalisme 349
  • du matérialisme à l’organisme 201
  • du micro au macro 81, 83
  • du particulier au général 56, 167
  • du silence à une parole 140
  • du territoire « espace » à la brique de base de la gouvernance 351
  • vers une société radicalement neuve 28
PARTICIPATION

C’est la première réalité d’expérience de la dynamique politique. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’intuitions, valeurs, engagement, appartenance, évaluation des autres dynamiques (voir schéma 1.X de synthèse).

PATRIE (voir NATION)

Larousse 2003 « Communauté politique d’individus vivants sur le même sol et liés par un sentiment d’appartenance à une même collectivité, notamment culturelle, linguistique pays habité par une telle communauté ».

La différence avec la définition de la nation est l’insistance sur le sol (les préhensions physiques) et sur la dimension politique (sens n°2 de nation). Or « l’espace est la dimension caractéristique de l’ordre politique » (Debray, CRP, 386b), « la frontière est la représentation symbolique de l’espace politique » (Rosières, GPG,94 e), et « l’installation dans un territoire réitère la cosmogonie » (Eliade SP, 45b) un territoire est une frontière (clôture sur un centre) et une référence transcendante (ouverture interne). La patrie insiste sur la clôture du territoire avant la transcendance (les préhensions conceptuelles). Par contraste, la nation insiste sur la référence transcendante avant le territoire (il peut ne pas y en avoir –anarchisme, « peuple de Dieu », etc.-) ; Dans les deux cas, il y a peuple, et relations interne d’un peuple qui forme une communauté, c’est à dire une société personnellement ordonnée.

PAYS  (voir NATION et TERRITOIRE):

Larousse 2003 « Territoire d’une nation ; nation, Etat. – Ensemble des habitants d’une nation. ».

Le territoire est constitué par une frontière et une référence transcendante (Eliade, Debray).

PAYSAGE
PENSEE ORGANIQUE, PHILOSOPHIE ORGANIQUE, APPROCHE
PEUPLE voir NATION

Larousse 2003 « 1. Ensemble d’hommes habitant ou non sur un même territoire et constituant une communauté sociale ou culturelle. 2. Ensemble d’hommes habitant sur un même territoire, régis par les mêmes lois et formant une nation. 3. Ensemble des citoyens en tant qu’ils exercent des droits politiques. 4. La masse, les gens de condition modeste ou anonymes, par oppos. aux possédants, aux élites, … ».

La succession des sens 1, 2 et 3 donne la maturation progressive d’un peuple (sens 1 –qui peut être pluri-etnique- et sans territoire « peuple de Dieu », « peuple juif », diaspora, etc.-) qui se constitue en nation (sens 2 –unité dans les différences, ou métissages-) puis en État (sens 3 –entité abstraite au service, en principe, de la nation). Le sens 4 est une dégradation du terme, souvent utilisée dans les « démocratie populaires » pour cacher et/ou justifier une dictature de fait.

Il n’y a pas de peuple sans territoire. Un territoire a une frontière et une référence transcendante (Godelier, Eliade, Debray).

POINT
REFLEXIVITE
PANEXPERIENCIALISME (voir Constructivisme)
PARTICIPATION (a)
PERMANENCE (voir aussi Flux )
PERCEPTION (voir aussi Préhension)
PERSONNE (d)
PERSPECTIVE (ou Point de vue / Angle de vue)

Voir Point de vue.

PERTINENCE
PHILOSOPHIE SPECULATIVE

C’est « mener l’enquête ». Spéculer vient de la même racine qu’inspecteur.

PHYSIQUE

L’approche organique distingue les préhensions physiques et les préhensions conceptuelles.

POINT

Le point est une abstraction, qui n’a pas de correspondance dans la réel. C’est une idéalité mathématique . Pour Descartes, c’est « vide », puisque c’est une intersection de deux droite. Whitehead a essayé de la définir pour que ce soit une actualité, un volume quantique, un volume minimum, définit par la méthode d’abstraction extensive (présenté pour la première fois par son collègue Bertrand Russell dans Philosophie et mathématique en 1919).

POINT DE VUE (ou Perspective / Angle de vue)

Saisie spécifique de la potentialité générale en fonction de l’identité de celui qui (ap)préhende la situation. Un élu, un citoyen et un ingénieur/urbaniste/géographe/aménageur ne verront pas une situation donnée avec le même point de vue, la même perspective.

Rodrigo Vidal Rojas insiste sur ce point un agriculteur et un promoteur ne verront pas un champs du même point de vue, et avec la même visée.

Leibniz explique qu’une monade est comme une ville la même ville ne donne jamais le même point de vue ou la même perspective suivant l’endroit où l’on se trouve.

POLE PHYSIQUE et POLE MENTAL

Le dualisme entre corps et esprit est remplacé dans la pensée organique par une dualité entre le pôle physique et le pôle mental. La dualité est à l’intérieur même de la concrescence, et la notion d’(ap)préhension englobe à la fois les (ap)préhensions physiques (pôle physique) et conceptuelles (pôle mental). L’exemple concret d’un Conseil Municipal est fourni en partie I, chap. 2.D.1 et d’une proposition de l’ingénieur au Conseil Municipal. En partie I, chap.2.F.1&2.

POLITIQUE (b)

C’est la troisième réalité d’expérience de la dynamique politique. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’être, vision, Cité, des autres dynamiques (voir schéma 1.X de synthèse).

POSTMODERNE (voir aussi Transmoderne)
POTENTIALITE PURE (ABSTRAITE, GENERALE) (b)

C’est un autre nom des Objets Eternels, qui ont une valeur ontologique (5ème catégorie de l’existence –voir tableau 2-X).

La potentialité générale correspond à la troisième réalité d’expérience des différentes dynamiques (humaine, politique, d’organisation, citoyenne, territoriale). On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’être, vision, politique, Cité, finalités, des autres dynamiques (voir schéma 1.X de synthèse).

La potentialité générale se distingue de la potentialité réelle qui est la prise en compte du réel dans la possibilité d’émergence de la potentialité générale. Les deux phases d’intégration des sentirs propositionnels et des sentirs intellectuels avec les sentirs physiques définissent la potentialité réelle, susceptible d’arriver à satisfaction.

Compte tenu de la valeur ontologique de la potentialité, un géographe (comme tout scientifique d’ailleurs) qui n’étudierait que la transition ne prendrait en compte qu’une partie du réel. En d’autres termes, la potentialité fait partie intégrante du réel, et il n’est par exemple pas possible pour en rendre compte de dissocier analyse spatiale et prospective.

  • Références dans PR 22, 23, 40, 65, 66, 80, 149, 164, 184, 188, 214, 239, 343.
  • Voir Objets éternels.
POTENTIALITE INDETERMINEE (ou IMPURE) (c)
  • Références dans PR 22, 188.
  • Voir Propositions.
POTENTIALITE REELLE voir Potentialité générale. (d)
  • Références dans PR 23, 27, 65-66, 67, 72-73, 76, 80, 96, 123, 150, 168-169, 220, 223, 267, 288, 308, 324, 326, 333.
  • Voir Actualisation
PRATIQUE (a)
PREHENSION (a) (p.40) (PERCEPTION sensorielle et non sensorielle) (voir Sentir, Médiance et Perception) 1, 3, 18, 38, 40, 161, 162, 179, 182, 185, 196-197, 200, 202-204, 206, 207, 211, 219, 232, 248, 368

C’est la première réalité d’expérience des différentes dynamiques (humaine, politique, d’organisation, citoyenne, territoriale, …). On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions de sensibilité, interaction, participation, relations, pratiques, des autres dynamiques (voir schéma 1.X de synthèse).

Ce mot est bâti sur le mot appréhension, utilisé dans les expressions « appréhender une situation », « appréhender globalement une situation ». Le sens des dernières expressions a été conservé en enlevant le préfixe « ap » pour enlever le sens de peur, et généraliser le sens devenu courant de « saisir une situation, un problème, … ». Whitehead choisit préhension comme dérivé du mots appréhension sur le modèle dont Leibniz utilise les deux mots perception et aperception (Crosby, 1971,p.3).

Ce concept est aussi génial et important que la théorie de la relativité, dit Hartshorne (Fondateurs). Il concile et résout 8 problèmes majeurs simultanément. Il s’agit donc d’une grande simplification en même temps qu’un changement complet de façon de sentir et donc de penser.

Le DGES indique l’intérêt de l’intuition phénoménologique selon laquelle la perception « constituerait un système relationnel impliquant, dans une même tension intentionnelle, le monde vécu, les sens et la conscience » (p.701). Cette approche paraît à l’auteur de l’article plus acceptable que la notion de perception comme filtre s’interposant entre le réel vécu et l’individu. Mais c’est en définitive à la psychologie cognitive qu’il renvoie.

  • conceptuelle (ou idéelle) 18, 162, 182, 235
  • intellectuelle
  • physique (ou matérielle) 162, 182, 198, 235
  • propositionnelle 23
  • dimension vectorielle de la – 198-199
  • positive ou négative
  • synonyme de perception sensible & non sensible
  • vecteur entre phases a et b
PRINCIPE 3, 162, 188, 250, 535
  • de base de PRH 185
  • de concrétion (voir Concrescence)
  • de concrétion 221
  • de Crosby 527
  • de développement durable 185
  • de gouvernance 15
  • de prédictibilité 16
  • de procès 260, 290-291
  • de relativité 21, 195, 261, 288-289
  • de Santiago (Calame, FPH) 185
  • de satisfaction
  • invariants (Calame) 531-532, 539
  • moral 70
  • ontologique 222, 290
  • régulateurs (voir Noyau dur du sens commun) 185
  • subjectiviste 42, 161, 176, 262, 541, 547
  • subjectiviste réformé 41, 188, 528
  • ultime 48
  • disconnexion arbitraire 176
PRINCIPE DE CONCRÉTION (voir Concrescence):
PRINCIPE DE PROCÈS

C’est la neuvième catégorie de l’explication (CE10, voir ch.9.C, p. 286)

PRINCIPE DE RELATIVITE

« Il appartient à la nature d’un être d’être un potentiel pour chaque devenir » (PR 22 (74)). C’est la quatrième catégorie de l’explication (CE4, voir ch.9.C. p. 284 ).

PRINCIPE DE SATISFACTION
PRINCIPE ONTOLOGIQUE

Ce principe exprime que tout se situe en acte quelque part et en puissance partout.

PRINCIPE SUBJECTIVISTE REFORME

Le principe de subjectivité consiste en ce que l’univers dans son ensemble est fait d’éléments découverts par l’analyse des expériences des sujets. Le procès et le devenir de l’expérience. Il s’ensuit que le philosophie de l’organisme admet totalement le parti pris subjectiviste de la philosophie moderne (Varley, 2007, 164, ref. PR 166 (280)). Le principe de relativité (« Il appartient à la nature d’un être d’être un potentiel pour chaque devenir » (PR 22 (74)) et le principe ontologique (tout se situe positivement en acte quelque part et en puissance partout) entraînent un remaniement du principe subjectiviste « On doit, en définitive, répéter le principe remanié de subjectivité mis à part l’expérience des sujets, il n’y a rien, rien, rien que le rien » (PRPR 167 (281)). La conscience n’est pas le centre de l’expérience. « Le principe que j’adopte est que la conscience présuppose l’expérience, et non pas l’expérience la conscience. Il s’agit d’un élément spécial dans les formes subjectives de certains sentirs. Ainsi une entité actuelle peut être consciente ou non d’une part quelconque de son expérience » (PR 53 (118)).

PROCÈS

Ensemble complexe d’activités dont les différents facteurs ont des relations internes entre eux. (MT 198).

On distingue le procès microscopique du procès macroscopique, mais ils ont tous deux facettes du même procès, une conjugaison du flux et de la permanence.

Le procès peut être analysé de deux façon. L’analyse génétique s’aplique aux éléments de la concrescence et l’analyse morphologique (ou coordonnée) s’applique au concret (PR, ch. IV, 283, (443)).

  • de production 181
  • de production 181, 183 (Marx), 207, 216, 291, 351
  • macroscopique
  • microscopique
  • organique 181
  • analyse coordonnée
  • analyse génétique
  • phase a (sentir physique)
  • phase b (sentir conceptuel)
  • phase c (sentir propositionnel)
  • phase d (sentir intellectuel)
  • phase e (voir Transition)
  • vecteur entre phase b&c (voir Transmutation)
  • vecteur entre phases a&b (voir Valorisation)
  • vecteur entre phases c&d (voir Détermination)
PROCESSIF (34)
PROCESSUS (voir Procès) 3, 20, 27, 49, 61, 85, 88, 94, 165, 169, 170, 174, 182, 211, 227, 229, 241, 258, 269, 271, 274, 277, 278, 302, 335, 348, 350-352, 526, 536,

La notion de processus ne rend pas compte des relations internes. Le procès rend compte des relations tant externes qu’externes.

  • d’autorégulation 205, 207
  • d’émergence 23, 109
  • de gouvernance 289
  • de production 517
  • et dynamique 529-530, 540, 546
  • interne et externe 3
  • ontologique 178
  • organique de régulation 13, 56-57, 89, 537, 540, 542, 547
  • territoriaux, régionaux 13, 123, 133, 421 534
  • trajectif (Berque) 260
  • utilisé 354 fois (DGES) 11, 162, 181, 207, 269, 350
  • de connaissance et d’action (Braconnier) 96-97
  • des procédures aux – 31
  • utilisation courante 207-209
PRODUCTION 6, 51, 62, 114, 125, 321, 384, 517, 520

– d’un nouvel être ensemble 5, 48
– d’un territoire convivial 466
– de fiches d’expérience 108, 183
– procès de – 181, 207, 216, 291, 351
– sociétale 363

PROJET (c)
PROPOSITION (c)
PROSPECTIVE (b)
PUISSANCE (b)
QUATRE
  • Pierre Calame nomme quatre étapes clé des « processus organiques de régulations » des système bio-socio-techniques. L’exemple du lac suisse (1995) «  peut nous servir de fil directeur pour concevoir de nouvelles régulations socio-politiques pour la planète ». L’analyse et la confrontation avec d’autres approches notamment celle d’A.N.Whitehead montre qu’effectivement, quatre réalités principales se conjuguent pour rendre compte de la réalité. Elles ont un statut ontologique fort, exprimé dans le schème organique ; P.J.Borey, dans une thèse de philosophie de 2007 rend compte de l’importance et de l’articulation des quatre réalités (quatre causes d’Aristote, quatre figures de Dieu, quatre figures du pouvoir, quatre pôle du chiasme de J.C. Dumoncel, …). Si ce fait est incontestable devant la force des arguments, le réel peut s’analyser avec de multiples combinaisons de ces quatre réalités (voir Cinq).
  • La cinquième réalité correspond aux valeurs. Elle est à distinguer de la cinquième étape de la concrescence qu’est la satisfaction.
  • quatre étapes (Calame)
  • quatre type d’objets (Entité actuelle, Objet éternel ou Potentialité pure, Proposition ou Potentialité hybride, Actualité ou Potentialité réelle)
RATIONALITE (Deux -)
REALISER (d)
REALITE D’EXPERIENCE (voir aussi Expérience d’une réalité)

Il s’agit des 5 réalités d’expérience des dynamiques politiques, d’organisation, et de citoyenneté Ces 5 réalités d’expérience sont également constitutives de la dynamique territoriale. Il existe beaucoup d’autres dynamiques. Le procès whiteheadien montre que ces réalités ont une valeur ontologique. Ensemble, elles forment une goutte d’expérience, ou en terme technique de la pensée organique, un procès de concrescence (co-croissance ensemble des 5 réalités d’expérience).

REGION

Il convient de distinguer la région géographique (voir région conviviale) de la région microcospique d’une entité actuelle l’entité actuelle doit bien se trouver « quelque part » dans le continuum spatio temporel. Elle divise ce dernier en régions. L’utilisation du même terme permet de penser le réel sans bifurcation, et d’éviter l’erreur du concret mal placé.
– la « ville et son territoire » (Calame) 398-399
– critères de la – 392-393
– échelle indicative de 32 000 km2 (voir Echelle)
– Région sous-continentale
– échelle indicative de 8 200 000 km2
– et région conviviale

REGION CONVIVIALE 370, 378,

Région où le « vivre ensemble » des hommes sur leur territoire commun est l’objectif partagé. Il s’agit donc d’une société, d’un quasi-organisme qui a un ordre social, implanté sur un territoire cohérent pour la vie quotidienne, hebdomadaire et annuelle, et qui développe des outils conviviaux.

Les caractéristiques déterminantes sont les suivantes

  • les sociétés personnellement ordonnées comme références de base
  • sociétés humaines
  • la personne humaine
  • clarification et perfectionnement des principes concertés de gouvernance planétaire
  • promotion des initiatives, de la saine compétition et de l’aide mutuelle (solidarité).
  • sociétés animales et végétales (conservation et amélioration)
  • sociétés inorganiques
  • accès et partage des matières premières
  • de l’eau propre et nourriture en suffisance
  • une organisation des logements
  • un maximum d’énergie renouvelable sur place
  • une organisation de la mobilité
  • interne pour le plus grand nombre
  • externe possibilité de liaison de transports avec les autres régions par eau, rail, route et air, avec des utilisations spécifiques pour chaque type de transport
  • la possibilité d’existence d’établissements humains viables.
REFERENCE (ab)
REFERENCE SYMBOLIQUE (p.38-39)

Il s’agit de la combinaison des deux modes purs de perception l’immédiateté présentationnelle et l’efficacité causale.

Jean-Claude Dumoncel propose le schéma explicatif suivant

REFUSER, RESISTER (a)
REGULATION (c)
RELATION

– interne 202, 208-209, 260, 262, 289, 302, 335, 336, 344, 353
– externe 201, 208, 209, 270, 298
– phase a de la concrescence (voir Dynamique d’usagers ou de citoyenneté) 142

RELATIVITE
REPRESENTATION (b) 56, 174, 177, 179

La pensée organique remet en cause la théorie de la représentation, basée sur la théorie de la perception limitée aux données sensibles de Hume et de Kant. La dissociation par Kant de la réalité entre noumène et phénomène, conservée par Bachelard, reste un dualisme. La théorie de la préhension remplace la perception sensible.
– comme appréhension 195
du lac suisse 57
– du territoire 51, 54, 56, 62
– selon Berque 260
– selon Paulet 220, 268
approche moderne de la – 23-24, 47, 315
critique de la – 23-24, 166, 179, 205, 206, 291, 518, 541
démocratie de – 2

RES VERAE (voir Objet et Objectivation) 175, 200, 261, 290, 293, 308, 311, 347

C’est la « chose vraie » de Descartes. Elle est l’entité actuelle de la pensée organique.

REVERSION (b)

C’est la cinquième catégorie de l’obligation.

SCHEME

Larr. « Structure d’ensemble d’un processus. (..) Philos. Schème transcendantal chez Kant, représentation intermédiaire entre le concept et les données de perception. » Le DHLF de A.Rey ajoute « (…) et dans la philosophie de Leibniz (1842) « principe qui et essentiel à chaque monade et qui constitue le caractère propre de chacune d’elles ». »

Le « schème (organique) permet d’interpréter les idées et les problèmes qui forment la texture complète de la pensée civilisée » (PR, préface, XIc). Whitehead exprime « Le schème philosophique doit donc être cohérent, logique et, quant à son interprétation, applicable et adéquat. » (PR 3b). En outre, ce schème est onto-théologique dans la mesure où il propose un schème commun à la science et à la religion.

SCHEME CATEGORIAL
SENSATION

La sensation est le processus psychomoteur à la source de la transformation du comportement humain. Elle est la base du travail psychologique dans une approche rogerienne. Un lien est fait dans la présente thèse avec la préhension de l’approche organique.

SENSIBILITE

C’est la première réalité d’expérience de la dynamique intérieure de l’homme. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’interaction, participation, relations ou actions, pratiques, (ap)préhension, des autres dynamiques ou du procés (voir schéma 1.X de synthèse).

SENS COMMUN

La pensée organique fait de très nombreuses références au sens commun. David Ray Griffin a distingué dans ces références le noyau mou du sens commun et son noyau dur.

Le noyau mou est de l’ordre de l’opinion, et peut changer suivant les cultures et croyances.

Le noyau dur du sens commun est ce que l’on peut nier verbalement, mais que l’on présuppose en pratique, quelque soient les croyances, et dans toutes les croyances.

En définitive, faire appel au sens commun est faire appel à l’expérience quotidienne et ordinaire de chacun. Distinguer le noyau dur du noyau mou est faire un travail de discernement scientifique, qui met en oeuvre les 5 critères de scientificité de A.N.Whitehead (logique, cohérence, adéquation, applicabilité et necessité).

noyau dur du – 10, 164, 185-189, 208, 210, 228, 262, 324, 347, 349, 351, 417, 530, 540, 541

noyau mou du – 318

SENTIR
  • Sentir physique 235
  • Sentir conceptuel 235
SITE (a) 15, 91-92, 119-120, 123, 128, 129, 130, 210, 252, 289, 307, 338, 382, 445, 465, 482-483

– et échelles 404
– et potentialité 371-376, 501, 508, 511, 513
des pays européens 428
internet 447, 449, 458, 494, 502
de « Louvigny-Vandière » ou « Mardigny » 462-463, 472-474
urbain en tant que région 383-385

SOCIETAL

Ce terme comprend les différentes fonctions de la société (Godelier), à la fois spirituelle, politique, sociale, économique. Chaque société génère son mode d’organisation principal sur l’une ou l’autre de ces fonction. L’importance de l’économie n’est apparue que dans les sociétés occidentales, avant de se répandre sur la planète.

Toutes ces fonctions sont des organisations imbriquées entre elles, des sociétés sériellement ordonnées en relation les unes avec les autres, soit de subordination, d’inclusion ou d’échange.

La seule unité de la dimension sociétale est d’un côté l’homme, et de l’autre côté la nature, selon le schéma des trois cercles emboîtés détaillé au chapitre 12.

SOCIETE

La notion de société remplace celle de substance, la notion de sociétés emboîtées (***) celle d’échelle, et la notion de division coordonnée celle de métrique. Plus exactement, les trois notions de substance, d’échelle et de métrique ne sont que des cas bien particulier au sein d’une approche en termes de sociétés , sociétés emboitées (***) et de division coordonnée elles sont très pratiques dans la vie ordinaire, mais ne rendent pas compte de la nouveauté dans le monde, la liberté, et l’avancée créatrice.

Une société est un nexus ayant un ordre social. Un ordre social est un élément de forme commun, appelé caractéristique déterminante. Cette dernière est à rapprocher de la forme substancielle aristotélicienne. (cité dans Sherburne, CPR, 1966, p.347 ; PR p.34 (p.51) ; Ladrière, 1984, p.169 ; PR p.89 (p.137) ; Breuvard, 1976, DSMR p.307 ; Parmentier, 1968, PhW, p. 26 ; AI, p.266)

Un objet persistant, ou une créature persistante est une société dont l’ordre social a pris la forme spéciale d’un ordre personnel. Un nexus jouit d’un ordre personnel quand la connexité génétique entre ses membres les ordonne « sériellement ». . (PR34)

La société est sa propre raison d’être Chaque membre a une filiation aux autres membres de la société. Les membres de la société sont ordonnés en séries par l’effet de leur engendrement mutuel . (PR89)

Trois types élémentaires de sociétés sont présentées en PR 96-98 (voir Bertrand Saint-Sernin, W., p.2000, p.144)

La société de pute extension le monde physique qui tient ensemble par un type général de corrélation qui fait de lui un continuum extensif

Les sociétés géométriques non métrique dont les propriétés expriment le simple fait de la connexion extensive du tout et de la partie dérivable par abstraction extensive (voir PRel et PCN) et métriques euclidienne, hyperbolique et riemannienne.

La société électromagnétique notre présente époque cosmique faite d’une société électromagnétique qui constitue une société plus spécifique au sein de la société géométrique.

La complexité entremêlée des sociétés inorganiques ce sont des sociétés plus particulières porteuses d’ordre comme les trains d’ondes, les électrons et les protons pris individuellement, les molécules prises individuellement, les sociétés de molécules telles que les corps inorganiques,

Les sociétés vivantes les cellules vivantes, et les sociétés de cellules comme les végétaux, les animaux, et l’homme.

Un homme est une société de sociétés. La vie d’un homme est un trajet historique d’occasions actuelles.

Un homme, défini comme un percevant doué de durée (enduring percipient), est une société de ce type.

Les sociétés structurées fournissent un abris aux sociétés subordonnées ou nexus subordonnés qu’elle héberge. (les cristaux, roches, planètes et soleils –mais pas les gaz-).

La société subordonnée conserve ses propriétés indépendamment de la société structurée (une molécule dans une cellule vivante, les électrons et les protons pris individuellement).

Un nexus subordonné est affecté par les changements de la société qui l’accueille.

Le système social de fondation

C’est une société basée sur les valeurs, et dont toutes les caractéristiques déterminantes s’expliquent par les valeurs vécues, partagées et mises en œuvre. Les valeurs sont la référence des choix collectifs, quotidiens, et de structure. Une de ces caractéristiques est l’élection par cooptation. Beaucoup d’association ont dans leur sein un Conseil de fondation, qui a pour mission de « garder le cap ». Cette disposition amorce le passage d’un fonctionnement associatif de type « agrégat » à un système sociale de fondation. Beaucoup de communautés fonctionnent de fait sur ce modèle (par exemple la « communauté scientifique ») sans le formaliser. Le communautarisme ne peut être évité qu’au prix de l’expression claire des valeurs partagées, dans l’ouverture à d’autres valeurs la clôture d’un groupe devient sa paradoxale ouverture (paradoxe russellien, paradoxe de l’auto-organisation –voir le Colloque de Cerisy 1983-).

conviviale
– hypermoderne 348
– structurée
– transmoderne 348

  • critère 1 : l’émergence
  • critère 2 : l’héritage
  • critère 3 : la transmission
  • critère 4 : l’histoire ou filiation
  • remplace la substance
  • tableau général des –
STRATEGIE (bc)
STRUCTURE (d)

C’est la cinquième réalité d’expérience de la dynamique d’organisation. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions de conscience profonde, autorité, milieu, gouvernance, nexus, des autres dynamiques ou du procés (voir schéma 1.X de synthèse).

SUBSIDIARITE (voir Échelle) 123
  • subsidiarité active 123, , 257, 353, 362, 369, 380, 394-396, 401, 465, 567
  • et raisonnement multiscalaire 463
SUBSTANCE (d) 176-177 (voir Passage et Société) 2, 40, 47, 187, 349-350
  • – et attribut 177
  • et lien à la terre (Dardel) 179
  • fermée 176
  • imprègne les notions d’espace et d’objet 73
  • inerte de Descartes 348
  • inerte et sans spontanéité 109-110, 166, 518
  • première d’Aristote 48, 177, 215, 239
  • remplacée par la notion de société 48, 313, 349
  • critique de la substance 183, 518
  • la – n’est pas supprimée 209, 240, 261, 309, 348, 349
  • séparation entre – pensante et – étendue 156, 162, 175-176, 349, 528
SUJET (b)
SUJET SOCIAL (b)
SUJET-SUPERJET: (d)

« Il semble bien acquis que nous ne pouvons dissocier le couple que le sujet et l’objet forment ». Ainsi commence l’ouvrage de Pierre Sansot Poétique de la ville (Payot, 1996-2004, 624 p.). « L’objectif et le subjectif devraient, en stricte vérité, être indissociables » exprime-t-il en tête de son chapitre IV. Pierre Sansot décrit ainsi le sujet-superjet.

Dans l’approche organique, le sujet, dans l’expérience telle qu’il la conçoit (expérience coextensive à l’actualité, et non pas seulement expérience cognitive), loin de préexister à ses expériences, résulte d’elles. (PR 43, 71, 134, et Parmentier 240)

SYSTEME
SYSTEMIQUE (p34)
TEMPS
TERRITOIRE 3, 6, 46, 49-52, 59, 61, 62, 66, 70, 74, 75, 77, 83, 84, 87, 91, 92, 94, 104, 109, 139, 140, 141, 149

Il n’y a pas de peuple sans territoire (Debray). Le territoire est constitué par un acte politique qui institue une frontière (une clôture) et une référence transcendante (une ouverture). « Un groupe est engendré par un tracé mobile générateur qui passe par un point fixe –Chef, Auteur ou Père- et s’appui sur les contours d’un territoire » (Debray, 1981, p.258). « L’homme n’existe qu’inscrit » (ibid, p.387b). « C’est parce que l’homme social pense par les pieds qu’il s’enracine par la tête » (ibid, p.260b).
– brique de base de la gouvernance 86
– dimension du – 3, 7, 9
– dynamique des – 5, 147, 155, 165
– équilibre – et ses acteurs 2
– tableau de propositions pour le – 89
– transformation du – 7, 153-154, 166-167

TRANSDISCIPLINARITE
TRANSCENDANCE voir REFERENCE TRANSCENDANTE
TRANSMISSION (c) (voir Société) 365

La transmission est le troisième critère de l’ordre social.
critère 3 de la société ou du système social de fondation

TRANSMODERNE
TRANSMUTATION (c)
UNITE SUBJECTIVE (a)
UNITE DIALECTIQUE DES OPPOSES ANALYSABLES

L’expression est de Anne Pomeroy (2004). Edgar Morin emploie la notion de dialogique. Cette unité fait référence au mode de pensée organique qui conjugue les couples d’opposés (public/privé, particulier/universel, immanent/transcendant, etc.) en les contrastant dans une intégration de préhensions conceptuelles et préhensions physiques. Ce contraste est une proposition. Ce mode de pensée par contraste résout (en la supprimant) la question de la dichotomie du matériel et de l’idéel (Di Méo).

URBANISTE
USAGER
VALEUR (ab)

C’est la deuxième réalité d’expérience de la dynamique d’organisation. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’intuition, attitudes, engagement, appartenance, évaluation, des autres dynamiques ou du procés (voir schéma 1.X de synthèse).

VECTEUR
VECU
VISION (b)

C’est la troisième réalité d’expérience de la dynamique d’organisation. On peut la rapprocher selon le point de vue (ou perspective / angle de vue) avec les notions d’être, politique, Cité, finalités, potentialité (générale), des autres dynamiques ou du procés (voir schéma 1.X de synthèse).

La pensée organique parle pour la vision, d’appétition et d’intuition, les deux étant importants pour exprimer le désir de fait concret. Il s’agit tout simplement de préhension conceptuelle avec sa forme subjective de l’émotion et du dessein physique.

« Une préhension conceptuelle est la vision directe d’une possibilité de bien ou de mal, possibilité relative à la manière dont les actualisations sont susceptibles de définition. Aucune référence n’y est faite à des actualisations particulières ou à un monde actuel particulier. » (PR 33).

Le terme envisagement est proposé comme terme plus sûr que vision.

VISEE SUBJECTIVE
VOL DE L’AVION
VOLUME

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Notes :

[1] Whitehead, PR 66
[2] Voir PR 308-309, [Section V du Ch.III de PR]
[3] William James, Some Problems of Philosophy. A Beginning of An Introduction to Philosophy [Posthumous, ed. by Henry James, Jr.], New York, Longmans, Green, and Co., 1911, pp. 154 (citée par PR68) et 187.)
[4] W. James, Quelques problèmes de philosophie, Ch.X ; mon attention a été attirée sur ce passage par sa citation dans l’ouvrage du Pr J.S. Bixler: La religion dans la philosophie de William James.
[5] Whitehead, PR 228
[6] Michel SERRES, Eclaircissements, cinq entretiens avec Bruno Latour, Éditions François Bourin, 1992, p.28 sur 297 pages.
[7] Michel Weber La virtualité en procès.Relativisation de l’acte et de la puissance chez A. N. Whitehead Revue internationale de Philosophie, vol. 61 n° 236, juin 2006, pp. 223-241.
[8] Pierre Calame, La contribution de l’Unions Européenne au débat international sur la gouvernance, 20 mars 2006, bip 2898, 14p.. Le texte complet est en Annexe02a_AITF_GT-EST-14rencontres-1998-2004-OutilFPH-OutilHFC\FPH-Dossiers-Territoires\Debat_UE-Mars2006-Bip2988.pdf.
[9] NdT Cf notre additif à ce glossaire, au terme Conjonction, même si parfois nous conservons assemblement ou rassemblement, ou co-existence (cf Kremer) suivant le contexte.