14.B. Régions environnantes

〈435〉

14.B.  Expression du « poids » des régions environnantes

14.B. 1. Les régions fortes environnantes

Une région n’émerge pas de façon isolée, mais en relation avec les autres régions qui l’environnent. Seul le rapport à d’autres centres de référence forts permet de défendre au mieux les périmètres possibles. Force est de constater que les recherches actuelles les plus diverses font référence tantôt à 〈436〉 des villes, tantôt à des agglomérations, tantôt à des régions, dans une grande confusion d’échelle, de « poids », et d’importance relatives des entités territoriales citées.

Il est tenté ici de préciser d’abord les régions fortes environnantes qui permettent de situer la région « Entre Vosges et Ardennes », en abordant la question de ses marges. Il ne s’agit pas « d’avoir la taille maximum », il s’agit de saisir les enjeux des territoires. Les marges sont lieux de passage, de transition. Paradoxalement, elles peuvent se développer et jouer pleinement leur rôle si leur appartenance à tel ou tel entité régionale est claire. Nommer le « dedans » et le « dehors » d’un territoire n’est pas les mettre en concurrence, voire en opposition. C’est reconnaître que chaque territoire fonctionne avec sa logique propre, sa politique, ses priorités, et son mode de gouvernance. Les territoires intermédiaires se positionnent (démarche de « bottom up », détermination des habitants par eux-mêmes) mais choisissent une appartenance de base (Charleville-Mézières, Strasbourg, Mulhouse, …) sans être laissé « à côté » de la réflexion.

L’identification des régions s’est faite lors d’un atelier de l’association Terre & Cité en Août 2002. La méthode d’analyse et la présentation en termes de potentialité pure, hybride et réelle sont propres à la présente thèse. D’autre part, la présente thèse met en mots une grande part de pratique professionnelle exprimée de façon graphique, mais non encore formulée explicitement. Le graphisme est un langage complet (J. Bertin, 1999 [1], P. Gonod, 2005) qui ne se laisse pas facilement mettre en mots, surtout lorsque la pensée par concepts intuitifs prime sur l’usage ordinaire des mots. Une grande part de la difficulté de lecture des travaux géographiques comme ceux d’Alain Reynaud ou de William Twitchett tient à la difficulté du passage entre la pensée, le texte, le graphisme et la compréhension des faits territoriaux. 〈437〉

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Figure 14‑2 : Les régions déjà fortement constituées autour de la région « Entre Vosges et Ardennes » (fond de carte du SESGAR [2] Lorraine)

Les trois sous-chapitres qui suivent peuvent ressembler à un catalogue : il n’en est rien. En effet, l’énoncé de chaque sous-chapitre est l’expression d’une région conviviale de potentialité réelle (Belgique, Nordrhein-Westphalen, Baden-Wurttemberg, Suisse), de potentialité hybride (Moselle-Main, Bourgogne) et de potentialité pure (Seine, Nord-Picardie). Chaque région se définit en relation aux régions voisines, et l’examen se fait en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre à partir de la Belgique. Certaines propositions ne se justifient que dans cette confrontation. L’intérêt de cette liste est aussi dans les régions qui n’y figurent pas. Par exemple, la Land Rheinland-Pfalz n’y apparaît plus : certaines entités tiennent compte des limites administratives et politiques existantes. Dans d’autres cas il est suggéré de tenir compte de certains débats en cours notamment en ce qui concerne SarrLorLux+ : dans cette vision le Land de Rheinland-Pfalz est soumis à l’attraction du Land d’Hessen au Nord et de la région « Entre Vosges et Ardennes » au sud. D’autre part, la région de Baden-Wurttemberg et la ville de Stuttgart disparaissent souvent des cartes 〈438〉 françaises, alors que Paris ne manque jamais d’une mention, même lorsque la ville sort du cadre de la carte (la carte ci-dessus est une des rares à intégrer clairement Stuttgart, et la carte du MIATT présentée ci-après à la rubrique B.2.2. figure 14-12 page 455) : cela montre l’attention constante portée à la capitale française, et l’oubli fréquent des autres régions fortement constituées et de leurs centres de référence. L’attention est portée ici sur l’homme dans la cohérence de son espace d’appartenance ou de mieux-vivre ensemble et sur la pertinence écologique régionale, sans oublier aucune région. Ce regard circulaire et global autour de chaque région considérée est celui qui permettra d’énoncer une pré-esquisse de proposition globale pour la définition de régions conviviales en Europe au chapitre 15.B. Ce même regard est celui qui permettra de proposer une esquisse d’évaluation des potentialités en terme de régions conviviales de la planète. Ce sont autant de propositions citoyennes qui peuvent être portées dans un débat public pour susciter la créativité, sortir d’un sentiment de fatalité de la constitution de mégalopoles de plus en plus grandes et souvent peu respectueuses de la nature. Ces propositions portent une attention au territoire des quatre sociétés minérales, animales, végétales et humaines avant toute considération administrative ou politique coupée du réel. La démarche est éminemment politique au sens d’une politique de l’homme dans la nature qui tire sa légitimité de prendre en considération la vie quotidienne des habitants, leur interrelation avec les quatre sociétés précitées, et les interactions des sociétés entre elles. Les animaux, les arbres, les phénomènes climatiques, l’écoulement des eaux dans les bassins versants, les déplacements des hommes, l’organisation des services et des activités, … devancent les organisations administratives et politiques. Ces dernières ne tirent leur légitimité que de l’accompagnement du réel, qui est celui des sociétés concrètes et leur vie interne et externe. C’est à ce travail que servent les cercles de comparaison indicatifs, d’analyse, de comparaison avec d’autre régions, et de prospective. Ces analyses sont indispensables au développement des relations interrégionales, interagglomérations et internes aux agglomérations.

Le tableau des surfaces, populations et densités des régions fortement constituées, en tenant compte du projet de SLL+ et d’un projet européen global  (présenté Ch.15.B) est le suivant : 〈439〉

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Figure 14‑3 : Tableau des surfaces et populations des régions fortement constituées autour de la région « Entre Vosges et Ardennes » (Source : SLL+ & Eurostat)

Les chiffres sont de la base de donnée Eurostat [3] à la date du 31/12/2006 pour les entités égales ou supérieures aux NUTS 2, 〈440〉 et de l’INSEE 1999 pour les entités territoriales inférieures aux NUTS 2 [4]. Les chiffres spécifiques à la région « Entre Vosges et Ardennes » sont fournis par le rapport SLL+ de 2003.. Quelques chiffres manquant sont fournis par Wikipedia [5] et de Populationdata [6]. Tous les fichiers de base Excel ainsi que les résultats au format PDF sont fournis en annexe informatique. Le détail du calcul pour la France et les pays européens est donné au chapitre 15.A. Ce tableau illustre bien comment des entités régionales potentielles peuvent venir progressivement à l’existence [7]:

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Figure 14‑4 : Passage de régions potentielles à des régions réelles

〈441〉 L’harmonisation européenne à travers le mécanisme des NUTS contribue à ce passage. Le schéma qui suit fait le lien avec les définitions de la partie II et du chapitre 13 de la partie III. Les huit régions autour d’« Entre Vosges et Ardennes » illustrent les trois cas de régions de potentialité pure, hybride et réelle.

14.B.1.1. Les régions conviviales de potentialité réelle : la région de Bruxelles ; la région de Nordrhein-Westphalen, la région du Baden-Wurtemberg :

Ces régions conviviales de potentialité réelle sont des propositions qui confirment le périmètre de régions existantes avec leur centre de référence éventuellement modifié pour permettre une meilleure réalisation des critères énoncés p. 397 (chap. 13.D.5.).

La région de Bruxelles  (centre de référence : Bruxelles)

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Figure 14‑5 : Application du cercle de comparaison 32 000 km2 : région de Bruxelles (Cartographie P. Vaillant sur fond de plan réservé Michelin)

〈442〉 La Belgique est un pays membre de l’ONU malgré des divisions internes graves concernant la différence linguistique entre le Nord et le Sud. Malgré ces difficultés, on peut remarquer un phénomène de migration quotidienne extrêmement important vers la région de Bruxelles, faisant la démonstration d’une vie interrégionale très forte. On peut aussi constater une réalité de la modernisation importante de l’industrie pendant plusieurs décennies dans la partie Nord, et les grandes difficultés de modernisation de l’industrie dans la Wallonie. En contrepartie d’une centralisation des activités tertiaires sur la capitale, on constate une forte migration hebdomadaire sur la côte et dans les Ardennes. Ce pays a une longue tradition de collaboration avec les deux pays voisins, Pays-Bas et Luxembourg, dans le contexte des accords du Bénélux (ils étaient à la pointe de l’Europe pendant des années). Le nord du pays est fortement intégré dans le réseau fluvial, ferroviaire et autoroutière du Nord de l’Europe (travaux de la MIATT [8]).

Superficie : 30 328 km2 ; Population : 10 376 000 habitants ; Densité : 342 hab/km2.

La région de Nordrhein-Westphalen (centre de référence :Düsseldorf ) :

Il convient de noter que le choix de Düsseldorf plutôt que Köln a été décidé après la guerre par les alliés pour pouvoir contrôler l’industrie de la Ruhr, et éviter le réarmement de l’Allemagne. En effet, Köln pouvait prétendre bien avant Düsseldorf au rôle de pôle de référence.

Superficie : 34 100 km2 ; Population : 18 078 000 habitants ; densité : 530 hab/km2.

La région du Baden-Wurtemberg (centre de référence : Stuttgart) :

Ce land fait partie de l’Allemagne fédérale. Il semblerait que cette entité régionale ait été mise en question dans les années 1950, en ce qui concerne la séparation de la partie Baden, mais il fut voté par référendum la création d’une seule entité politico-territoriale [9]. Dans notre démarche, nous pouvons accueillir cette réalité du choix de la population, en considérant ce Land comme une région 〈443〉 conviviale qui fonctionne : elle est à accepter en tant que telle. Nous n’avons pas de raison de la remettre en question .

Superficie : 35 752 km2 ; Population : 10 677 000 habitants ; Densité : 299 hab/km2

La région Suisse, avec pour centre de référence la ville de Bern :

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Figure 14‑6 : Application du cercle de comparaison 32 000 km2 : région de Dijon et Bern (Cartographie P. Vaillant sur fond de plan réservé Michelin)

Cette région, la Suisse, pourrait devenir un modèle de confédération pour toute l’Union Européenne, de par la qualité de son système de fédération des cantons.

Superficie : 41 300 km2 ; Population : 7 524 000 habitants ; Densité : 182 hab/km2

14.B.1.2. Les régions conviviales de potentialité hybride : la région Moselle-Main, la région Bourgogne-Franche-Comté :

Les régions conviviales de potentialité hybride sont des propositions qui portent sur un regroupement de frontières existantes, avec un centre de référence existant ou non.

La région de Moselle-Main (centre de référence proposé : Wiesbaden)

La proposition pour la région conviviale de « Moselle-Main » est une réflexion menée sur les deux Lander Hessen et Rheinland-Pfalz. Cette entité territoriale inclut donc la métropole de Frankfurt, 〈444〉 ainsi que les capitales des deux länder en question. Il se pourrait qu’historiquement un tel groupement soit impensable. Mais n’est-il pas important de reconnaître qu’il y a une polarisation de cet ensemble autour de 3 villes ? Il est à noter que le territoire de la Bavière arrive presque jusqu’à Frankfurt : c’est une raison qui contribue à la pertinence de regrouper à Wiesbaden l’ensemble des fonctions de gouvernement régional. En tant que pôle symbolique d’entité régionale (ou connurbation), on pourrait considérer que la ville de Wiesbaden en deviendrait le centre symbolique. Mainz apparaît handicapé par les pistes d’envol de l’aéroport, et pourrait être limité dans son développement. Par ailleurs, Frankfurt tient la clé de la Banque européenne et du principal aéroport allemand. Ce dernier accueille la Lufthansa.

La superficie actuelle des deux länder de Hessen & Rheinland-Pfalz est de 40 968 km2 pour 10 128 000 habitants (densité 247 hab/km2). La prise en compte du projet de SLL+ (2003) conduirait aux données suivantes :

Superficie : 32 178 km2 ; Population : 8 990 000km2 ; Densité : 279 hab/km2.

Ce passage n’est pas encore acquis et exigera probablement un débat citoyen et un référendum local pour confirmer l’adhésion à ce projet.

La région de Bourgogne-Franche-Comté (centre de référence proposé : Dijon)

La région d’étude comprend l’ensemble de la Franche-Comté, une partie de la Bourgogne ainsi que le département de Haute-Marne. Ce territoire mérite une étude approfondie et l’adoption de cette proposition serait tributaire d’une bonne collaboration entre Dijon et Besançon, les deux capitales actuelles. La revue géographique de l’Est y a consacré son numéro complet. Le projet de liaison Rhin-Rhône par voie fluviale concerne très particulièrement cette région. Pourrions-nous espérer que le débat pour la réalisation d’une telle infrastructure soit tenu à un échelon européen, pour permettre une prise de conscience sur l’envergure des enjeux, qui dépasse un débat d’écologie de conservation locale, ainsi que d’intérêts parisiens. En effet, dans un débat écologique au sens large, l’avantage du transport par voie d’eau est considérable : c’est le même contraste qu’entre le fer et la route. Cela montrerait que la France peut sortir des solutions jacobines de centralisation exclusive sur Paris.

Superficie : 46 568 km2 ; Population : 2 618 000 habitants ; Densité : 56 hab/km2. 〈445〉

14.B.1.3. Les régions de potentialité pure : la région « Seine » (centre de référence : Paris-Chessy) , la région Nord-Picardie (centre de référence : Arras).

Les régions de potentialité pure sont une proposition qui porte tant sur la frontière que sur le centre de référence.

La région Seine : Paris-Chessy : la région de Paris :

Un consensus [10] existe sur le fait que les limites actuelles de l’Ile de France soient trop petites. Mais faut-il aller jusqu’à regrouper 8 régions comme le propose la DATAR ? Nous pensons que non : la plupart des cartes du SESGAR, des MIATT sans l’écrire explicitement, et surtour sans en tirer toutes les conclusions, donnent pour limite notre proposition (voir plus loin). Cette région d’étude en tant que région conviviale concerne la région Ile de France ainsi que les parties prédominantes des départements traversés par les affluents de la Seine : l’Yonne, Troyes, Châlon en Champagne, Sud de l’Aisne , l’Oise, ainsi que Chartres.

Cette proposition respecte les découpages actuels des départements hormis les ajustements au Nord et au Sud. Même si la conscience de la nécessité d’élargir le périmètre de l’Ile de France augmente (Michel Lussault, dans le numéro spécial Démocraties [11] de la revue Urbanisme le souligne), cette proposition portée par des personnalités reconnues n’est pas encore en débat public. Elle est développée par Edmond Bonnefoy dans son intervention au Congrès de l’AIU/ISoCaRP à Anvers en septembre 2007 [12].

Superficie : 55 666 km2 ; Population : 14 210 000 habitants ; Densité : 255 hab/km2. 〈445〉

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Figure 14‑7 : Application du cercle de comparaison 32 000 km2 : région de Paris (Cartographie P. Vaillant sur fond de plan réservé Michelin)

La région Nord-Picardie (centre de référence : Arras)

Cette région « Entre Amiens et Lille » a été étudiée par William Twitchett [13]. Les régions fortes limitrophes sont la Belgique (centre de référence : Bruxelles), la Normandie (centre de référence : Lisieux, « Entre Rouen et Caen ») et la région parisienne (Centre de référence : Paris-Chessy, le lieu d’interconnexion des TGV de France). Le plan qui suit montre qu’à 100 km de Bruxelles se trouve Lille. À 100 km de Rouen se trouvent Amiens et Paris. Le cercle indicatif de 100 km autour d’Amiens rencontre Lille, Boulogne, Rouen et Paris.

Il est ainsi très difficile de trouver un équilibre entre ces fortes régions constituées, et de trouver un pôle de référence (ou centre de référence) qui favorise un équilibre entre les différents ensembles régionaux. Un pôle de référence de synthèse, qui se trouve sur la médiatrice entre Lille et Amiens pourrait être Arras, suivant le schéma ci-dessus.

Superficie : 21 056 km2 ; Population : 4 785 000 habitants ; Densité : 227 hab/km2. 〈447〉

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Figure 14‑8 : Application du cercle de comparaison 32 000 km2 : région d’Arras (Cartographie P. Vaillant sur fond de plan réservé Michelin)

Après l’étude des régions fortes environnantes incontestables (quelle que soit leur constitution interne), il est maintenant étudié « l’espace en creux » que forment ces régions.

Le plan de présentation de la région « Entre Vosges et Ardennes » devra donc respecter ce plan, à chacune des trois échelles C1, C2, C3.

(…) 〈448〉

______________________________________________________
Notes :

[1] Jacques Bertin, Sémiologie Graphique. Les diagrammes, les réseaux, les cartes, Paris, La Haye, Mouton, Gauthier-Villars, 1967. 2e édition : 1973, 3e édition : 1999, EHESS, Paris
Pierre Gonod, « L’hypothèse générale de la prospective anthropologique », Colloque de Cerisy « Intelligence de la complexité », 23-30 Juin 2005, 47 p.. (texte placé en annexe 00b)
[2] SESGAR : Service d’Etude et Secrétariat Général aux Affaires Régionales, situé à Pont-à-Mousson, sur un site commun à l’EPL Lorraine (Établissement Public Foncier de Lorraine).
[3]Site internet : http://epp.eurostat.cec.eu.int/portal/page?_pageid=1996,45323734&_dad=portal&_schema=PORTAL&screen=welcomeref&open=/general/reg/reg_dem/reg_dempoar&language=fr&product=EU_MAIN_TREE&root=EU_MAIN_TREE&scrollto=68
[4] Nomenclature d’Unités Territoriales Statistiques élaborée par l’Union Européenne et dont les données sont disponibles sur le site d’Eurostat. Le fascicule de base utilisé dans la présente thèse est référencé KS-RA-07-020-FR-N , et est consultable sur l’annexe informatique à l’adresse suivante : 00_Annexes\Annexe11-Region-Sous-continent\D2-Europe\Europe-NUTS\NUTS1-NUTS2-NUTS3-CARTES_KS-RA-07-020-FR.pdf. Il donne les plans des NUTS 1, 2 et 3 à jour au 1er février 2007
[5] Site de Wikipedia, à la rubrique « Liste des régions de l’Union Européenne, à l’adresse suivante :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_r%C3%A9gions_de_l%27Union_europ%C3%A9enne.
[6] Voir la bibliographie des sites Internet en annexe.
[7] Voir les explications de la figure 11-7, en partie II, chapitre 11.B.1.
[8] La M.I.I.A.T. (Mission Interministérielle et Interrégionale d’Aménagement du Territoire) des pays du Nord Microsoft a réalisé en 2002 un fichier Powerpoint visible sur le site
musenor.poleuniv-lille-npdc.fr/n_telecharg/prospective/Pays_du_Nord.ppt. La page 7/11 montre le rayonnement de Bruxelles dans un rayon de 100 km environ. Il est placé en annexe00b du DVDrom joint.
[9] voir http://www.baden-wuerttemberg.de/fr/Notre_land/86237.html : « Le Bade-Wurtemberg est le seul land de la République fédérale d’Allemagne à s’être constitué par référendum. Le 16 décembre 1951, la majorité des citoyennes et citoyens du Wurtemberg-Bade, du Wurtemberg-Hohenzollern et du pays de Bade s’est en effet prononcée pour le regroupement de ces trois länder. La création du Bade-Wurtemberg le 25 avril 1952 a été le moteur d’une ascension sans précédent du nouvel État du sud-ouest. Theodor Heuss y voyait un « modèle des possibilités allemandes » »
[10] Dès 1974, Etienne Juillard propose l’aménagement d’une « vaste connurbation urbaine de 200km de rayon, pour créer des structures d’accueil dignes d’une capitale de l’an 2000 » dans son ouvrage intitulé La « région », contribution à une géographie générale des espaces régionaux, p. 230. Ceci est d’ailleurs d’autant plus étonnant qu’il propose « qu’un rayon de 100 km soit un maximum » pour une capitale régionale  (p.202, cité ci-avant). Ce maximum change-t-il vraiment pour une ville mondiale ? Nous pensons que non, car la référence reste le corps humain pour toutes les régions. La rapidité des transports peut amener à nuancer cette affirmation : cette rapidité est à analyser avec l’ensemble des autres contraintes urbaines (ruptures de charges, difficultés de circulations radiales, gestion du temps, …)
[11] Revue Urbanisme, n°spécial, Démocraties,
[12] Voir le texte de son intervention sur le site de l’AIU/ISoCaRP, placé également en annexe informatique à l’adresse suivante : Annexe04-Terre&Cite\TEXTES-Bonnefoy-Twitchett-PV_\Bonnefoy-Edmond-Hildebrandt_a-Francais.pdf
[13] Cette région a fait l’objet d’une intervention au Congrès de Gelsenkirchen. Le texte est sur le site www.tercitey.org.